Né le 10 novembre 1928 à Rome, Italie
Ennio Morricone est né le 10 novembre 1928 à Rome (Italie).
Elève de Goffredo Petrasi à l'académie Santa Cecilia,
Ennio Morricone se dirige d'abord vers la musique sérielle. Commençant
rapidement à faire un tout avec n'importe quoi : accompagnement
par horloge, machine à écrire avec orchestre à
cordes, bip-bip du télégraphe (!). En 1961, il est intié
au cinéma par Carlo Rustichelli et Mario Nascimbene : de sacrées
références...
Estimant qu'antérieurement à 1960, les musiques de films
italiens étaient d'une grande médiocrité, excessivement
sentimentales et surannées, Morricone ne tarde pas à s'imposer
avec "POUR UNE POIGNEE DE DOLLARS" sous le pseudonyme de Dan
Savio afin d'américaniser encore plus le produit. Morricone innove
en la matière, à l'image de son ami Sergio Leone qui renouvelait
le western en le réinventant. "POUR UNE POIGNEE DE DOLLARS"
marquait le début d'une association mirifique. La musique de
Morricone est bien sûr visuelle, et comment peut-on alors imaginer
certaines scènes du "BON, LA BRUTE ET LE TRUAND", "IL
ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST", "IL ETAIT UNE FOIS LA REVOLUTION"
ou "MON NOM EST PERSONNE" (produit par Leone) sans accompagnement
musical ? Par la suite, il composera d'autres musiques pour les westerns
italiens comme "LE GRAND SILENCE" de Sergio Corbucci ou divers
films de Giulio Petroni comme "ON M'APPELLE PROVIDENCE". Morricone
ira jusqu'à immigrer aux USA pour composer la savoureuse musique
de "SIERRA TORRIDE" en 1970, avec Clint Eastwood et Shriley
McLaine. Respectueux de sa réputation d'anticonformiste, il ponctue
la bande originale déjà bien chaotique de bêlements
d'âne !
Bien que ne se considérant nullement comme un spécialiste
du western, Morricone a largement contribué à la promotion
du genre. Mais malgré cet étiquetage, Ennio Morricone
prêta son talent aux oeuvres les plus diverses, aux cinéastes
les plus estimés de la critique. Mais la multiplicité
de la carrière de Morricone ne doit pas faire oublier d'autres
metteurs en scènes avec qui il travailla : Marco Bellochio, Pier
Paolo Pasolini (SALO OU LES 120 JOURNEES DE SODOME), ENQUETE SUR UN
CITOYEN AU DESSUS DE TOUT SOUPCON, etc).Reconnaissant lui-même
que ces cinéastes se montraient moins éxigeants qu'un
Pasolini, Morricone signa néanmoins pour eux des accompagnements
musicaux qui sont d'indéniables réussites dont la moindre
n'est pas "A L'AUBE DU 5ème JOUR", sublime partition
à la Vangelis interprété par ce qui pourrait être
un harmonium désaccordé.
Très populaire dans son pays d'origine, Ennio Morricone l'est
également en France. En 1971, Henri Verneuil (qui avait déjà
travaillait avec lui pour LA BATAILLE DE SAN SEBASTIAN, fait appel à
lui pour signer la musique des films"LE CLAN DES SICILIENS",
avec Jean Gabin, Lino Ventura et Alain Delon, et "LE CASSE"
avec Jean-Paul Belmondo, et Omar Sharif. C'est le début d'une
associtaion qui continuera avec "PEUR SUR LA VILLE" et "I
COMME ICARE". Morricone travaillera également avec George
Lautner pour l'inoubliable partition du film "LE PROFESSIONNEL"
ou "LE MARGINAL".
La production américaine de Morricone n'est pas à négliger
puisqu'il travaillera sur "ORCA" de Michael Anderson, "LES
MOISSONS DU CIEL" de Terence Malick ou "THE THING" de
John Carpenter. En 1986, Brian de Palma lui demande de composer la musique
de son film "LES INCORRUPTIBLES", qui sera l'une des ses meilleures
compositions.
Il enchaînera avec la superbe musique de "FRANTIC" de
Roman Polanski. Mais Morricone est un fidèle. Il travaillera
plusieurs fois avec les mêmes réalisateurs comme Guiseppe
Tornatore pour lequel il composera notamment "CINEMA PARADISIO".
Il travaillera également avec Pedro Almodovar pour ""ATTACHE-MOI".
En 1993, il signe deux B.O majeures : "DANS LA LIGNE DE MIRE"
de Wolfgang Petersen, et "WOLF" avec Jack Nicholson. Le compositeur
italien travaille également régulièrement pour
la télévision ou il a notamment composé la musique
des séries TV "LA MAFIA", "LE SECRET DU SAHARA"
OU "LA TOUR SECRETE". En l'An 2000, il signe la musique de
"MISSION TO MARS" de Brian de Palma. Aujourd'hui, Ennio travaille
en famille puisque son fils Andrea suit les traces de son père...
COMPOSITEUR :
(2003) Kill Bill : volume 2, de Quentin Tarantino
(2003) Kill Bill : volume 1, de Quentin Tarantino
(2002) Carlo Giuliani, Ragazzo, de Francesca Comencini
(2002) Ripley's game, de Liliana Cavani
(2000) Malena, de Giuseppe Tornatore
(2000) Avant la nuit, de Julian Schnabel
(1999) Mission to Mars, de Brian De Palma
(1999) Vatel, de Roland Joffé
(1998) Le Fantôme de l'Opéra, de Dario Argento
(1997) The James Gang, de Mike Barker
(1997) Lolita, de Adrian Lyne
(1997) U-Turn, ici commence l'enfer, de Oliver Stone
(1997) La Vie silencieuse de Marianna Ucria, de Roberto Faenza
(1996) Pereira prétend, de Roberto Faenza
(1996) Le Jour du chien, de Ricky Tognazzi
(1996) Le Syndrome de Stendhal, de Dario Argento
(1996) La Lupa, de Gabriele Lavia
(1995) Pasolini, mort d'un poète, de Marco Tullio Giordana
(1995) Marchand de reves, de Giuseppe Tornatore
(1994) La Nuit et le moment, de Anna Maria Tato
(1994) Harcèlement, de Barry Levinson
(1994) Années d'enfance, de Roberto Faenza
(1994) Une pure formalité, de Giuseppe Tornatore
(1993) Dans la ligne de mire, de Wolfgang Petersen
(1992) La Cite de la joie, de Roland Joffé
(1992) La Villa del venerdi, de Mauro Bolognini
(1991) Bugsy, de Barry Levinson
(1991) Le Dimanche de preference, de Francesco Barilli
(1991) Mio caro dottor Gräsler, de Roberto Faenza
(1990) Hamlet, de Franco Zeffirelli
(1990) Les Anges de la nuit, de Phil Joanou
(1990) Money, de Steven Hilliard Stern
(1990) The Big man, de David Leland
(1989) Outrages, de Brian De Palma
(1989) Attache-moi !, de Pedro Almodovar
(1989) Oublier Palerme, de Francesco Rosi
(1989) Les Maîtres de l'ombre, de Roland Joffé
(1988) Cinema Paradiso, de Giuseppe Tornatore
(1988) Frantic, de Roman Polanski
(1987) Les Incorruptibles, de Brian De Palma
(1987) Les Lunettes d'or, de Giuliano Montaldo
(1986) La Vénitienne, de Mauro Bolognini
(1986) Mosca addio, de Mauro Bolognini
(1985) La cage aux folles III - Elles se marient, de Georges Lautner
(1985) Mission, de Roland Joffé
(1985) Kalidor : la légende du talisman, de Richard Fleischer
(1984) Il était une fois en Amérique, de Sergio Leone
(1983) Le Ruffian, de José Giovanni
(1983) A couteau tiré, de Roberto Faenza
(1983) La Cle, de Tinto Brass
(1983) Les Voleurs de la nuit, de Samuel Fuller
(1983) Le Marginal, de Jacques Deray
(1983) La Pourpre et le Noir, de Jerry London
(1982) Dresse pour tuer, de Samuel Fuller
(1981) Espion, lève-toi, de Yves Boisset
(1981) Le Professionnel, de Georges Lautner
(1981) La Tragedie d'un homme ridicule, de Bernardo Bertolucci
(1981) La Desobeissance, de Aldo Lado
(1981) On m'appelle Malabar, de Michele Lupo
(1980) La Dame aux camelias, de Mauro Bolognini
(1980) La Cage aux folles II, de Edouard Molinaro
(1980) L' Ile sanglante, de Michael Ritchie
(1980) La Banquière, de Francis Girod
(1979) La Luna, de Bernardo Bertolucci
(1979) Un jouet dangereux, de Giuliano Montaldo
(1979) I comme Icare, de Henri Verneuil
(1979) Opération Ogre, de Gillo Pontecorvo
(1979) Le Buone notizie, de Elio Petri
(1979) Liés par le sang, de Terence Young
(1978) La Cage aux folles, de Edouard Molinaro
(1978) La Fille, de Alberto Lattuada
(1978) Forza Italia, de Roberto Faenza
(1977) L'Exorciste 2 - l'hérétique, de John Boorman
(1977) Holocauste 2000, de Alberto De Martino
(1977) L'Affaire Mori, de Pasquale Squitieri
(1976) Orca, de Michael Anderson
(1976) L'Héritage, de Mauro Bolognini
(1976) Le Desert des Tartares, de Valerio Zurlini
(1976) René la Canne, de Francis Girod
(1976) Der Richter und sein Henker, de Maximilian Schell
(1975) 1900, de Bernardo Bertolucci
(1975) Un génie, deux associés, une cloche, de Damiano Damiani
(1975) Salo ou les 120 journées de Sodome, de Pier Paolo Pasolini
(1975) La Faille, de Peter Fleischmann
(1975) La Femme du dimanche, de Luigi Comencini
(1975) En descendant les marches d'antan, de Mauro Bolognini
(1974) Peur sur la ville, de Henri Verneuil
(1974) Le Trio infernal, de Francis Girod
(1974) Le Secret, de Robert Enrico
(1974) The Last Days of Mussolini, de Carlo Lizzani
(1974) Allonsanfan, de Paolo Taviani
(1974) La Grande bourgeoise, de Mauro Bolognini
(1973) Mon nom est Personne, de Tonino Valerii
(1973) La Poursuite implacable, de Sergio Sollima
(1973) Giordano Bruno, de Giuliano Montaldo
(1972) Viol en premiere page, de Marco Bellocchio
(1972) Le Serpent, de Henri Verneuil
(1972) L'Attentat, de Yves Boisset
(1972) Les Contes de Canterbur, de Pier Paolo Pasolini
(1972) Barbe-Bleue, de Edward Dmytryk
(1972) Mais qu'est-ce que je viens foutre au milieu de cette révolution?, de Sergio Corbucci
(1972) Un Homme à respecter, de Michele Lupo
(1972) La Tarantola dal ventre nero, de Paolo Cavara
(1971) Le Jour du jugement, de Mario Gariazzo
(1971) Il était une fois la révolution, de Sergio Leone
(1971) Le Casse, de Henri Verneuil
(1971) Sacco et Vanzetti, de Giuliano Montaldo
(1971) Quatre mouches de velours gris, de Dario Argento
(1971) Le Chat à neuf queues, de Dario Argento
(1971) La Tarentule au ventre noir, de Paolo Cavara
(1971) Je suis vivant !, de Aldo Lado
(1971) Le Tueur, de Denys de La Patellière
(1971) La Tente rouge, de Mikhail Kalatozishvili
(1971) Dommage qu'elle soit une putain, de Giuseppe Patroni Griffi
(1971) Sans mobile apparent, de Philippe Labro
(1970) L'Oiseau au plumage de cristal, de Dario Argento
(1970) Sierra Torride, de Don Siegel
(1970) Companeros, de Sergio Corbucci
(1970) Seule contre la mafia, de Damiano Damiani
(1970) La Cité de la Violence, de Sergio Sollima
(1970) La Califfa, de Alberto Bevilacqua
(1969) Il était une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone
(1969) Les Cannibales, de Liliana Cavani
(1969) Le Clan des Siciliens, de Henri Verneuil
(1969) Un Coin tranquille à la campagne, de Elio Petri
(1969) Rome comme Chicago, de Alberto De Martino
(1969) Metti una sera a cena, de Giuseppe Patroni-Griffi
(1969) Fräulein Doktor, de Marcello Aliprandi
(1969) Cinq hommes armés, de Don Taylor
(1968) Theorème, de Pier Paolo Pasolini
(1968) Partner, de Bernardo Bertolucci
(1968) Le Grand Silence, de Sergio Corbucci
(1968) Le Mercenaire, de Sergio Corbucci
(1968) The Guns for San sebastian, de Henri Verneuil
(1968) Les Intouchables, de Giuliano Montaldo
(1967) La Chine est proche, de Marco Bellocchio
(1967) Le Dernier face à face, de Sergio Sollima
(1967) La Ragazza e il generale, de Pasquale Festa Campanile
(1967) Arabella, de Mauro Bolognini
(1966) Le Bon, la brute et le truand, de Sergio Leone
(1966) Le Streghe, de Pier Paolo Pasolini
(1966) La Bataille d'Alger, de Gillo Pontecorvo
(1965) Et pour quelques dollars de plus, de Sergio Leone
(1965) Les Poings dans les poches, de Marco Bellocchio
(1964) Pour une poignée de dollars, de Sergio Leone
(1963) Il Successo, de Dino Risi