Batman
Begins
|
||
Réalisateur
: Christopher
Nolan
|
||
Genre : Fantastique, Action Date : 15 Juin 2005 Durée : 2 h 19 Origine : Américain Distribution : Warner Bros. France Titre original : Batman Begins D'après l'oeuvre de : Bob Kane
Voir la fiche de : |
||
Résumé | Note production | Acteurs | Scénario | Producteur | Site Officiel | Récompenses | Lieux | Budget |
||
Christian Bale : Bruce Wayne
/ Batman |
Directeur
Photo : Wally Pfister Musique
: Hans Zimmer Chef décoration : Nathan Crowley Costumes : Lindy Hemming Montage : Lee Smith Dody Dorn Effets Spéciaux :
Chris Corbould : coordinateur Casting :
John Papsidera Direction artistique :
Peter Francis Maquillage :
Nick Dudman : superviseur prothèses Son :
Nathan Duncan : assistant |
|
Scénario
:
Larry J. Franco Production :
Warner Bros. |
Producteur executif :
Benjamin Melniker Producteur associé : Cheryl A. Tkach Assistant réalisation :
Martin Krauka : autre second assistant |
|
Islande. |
Oscar 2006 |
|
| Note production | Acteurs | Scénario | Producteur | Site Officiel | Récompenses | Lieux | Budget |
||
Batman Begins de Christopher Nolan explore les origines de la légende de Batman et la genèse du Chevalier Noir, la force du bien de Gotham. À la suite de l’assassinat de ses parents, Bruce Wayne (Christian Bale), héritier industriel désabusé, parcourt le monde afin de combattre l’injustice et de faire trembler à leur tour ceux qui s’attaquent aux plus faibles.
Torturé par un profond sentiment de colère et de culpabilité, le jeune
héritier de cette richissime famille fuit Gotham pour un long et discret
voyage à travers le monde. Le but de ses pérégrinations : sublimer sa
soif de vengeance en trouvant de nouveaux moyens de lutter contre l'injustice. |
||
Comment un homme seul peut-il changer le monde? Telle est la question qui hante Bruce Wayne (CHRISTIAN BALE) depuis cette nuit tragique où ses parents furent abattus sous ses yeux, dans une ruelle de Gotham City. Torturé par un profond sentiment de colère et de culpabilité, le jeune héritier de cette richissime famille fuit Gotham pour un long et discret voyage à travers le monde. Le but de ses pérégrinations : sublimer sa soif de vengeance en trouvant de nouveaux moyens de lutter contre l'injustice et de répandre la terreur dans le cur de ceux qui exploitent nos faiblesses et nos peurs. Durant cette quête où il cherche à se familiariser avec la mentalité et le comportement criminels, Bruce rencontre le mystérieux Ducard (LIAM NEESON). Devenu son mentor, celui-ci l'initie aux disciplines physiques et mentales nécessaires à ses futurs combats. Bruce est bientôt invité à rejoindre la Ligue des Ombres, une puissante organisation subversive, adepte d'une justice expéditive, que dirige l'énigmatique Ra's Al Ghul (KEN WATNABE). De retour à Gotham, Bruce retrouve une ville en décomposition, ravagée par le crime et la corruption. Les Wayne Enterprises, l'ancienne entreprise familiale, si fière de sa vocation philanthropique, sont tombées aux mains d'un affairiste cynique, Richard Earle (RUTGER HAUER). Dans l'intervalle, la plus proche amie d'enfance de Bruce, Rachel Dawes (KATIE HOLMES) est devenue substitut du District Attorney. Cette jeune et courageuse idéaliste, se bat pour obtenir la mise en examen des plus grands criminels de la ville, mais se heurte à un système judiciaire profondément corrompu, manipulé par des requins comme Carmine Falcone (TOM WILKINSON) et son âme damnée, le brillant psychiatre Jonathan Crane, directeur de l'Asile d'Arkham. Avec l'aide de son fidèle maître d'hôtel Alfred (Michael
CAINE), de l'inspecteur Jim Gordon (GARY OLDMAN) un des rares policiers
honnêtes de la ville et de Lucius Fox (MORGAN FREEMAN), son
allié au sein du département Sciences Appliquées
des Wayne Enterprises, Bruce se fabrique un terrifiant alter ego : Batman,
le justicier masqué qui utilise sa puissance, son intelligence
et sa vaste panoplie high-tech pour combattre les forces maléfiques
qui menacent sa ville de destruction
Les criminels sont gens superstitieux et lâches. C'est en 1939 que sa noire et inquiétante silhouette surgit pour la première fois dans le ciel de sa ville. Mystérieux et menaçant, "The Bat-Man" s'autoproclamait gardien de Gotham City, mais nul ne pouvait encore dire si cet homme ailé surgi des ténèbres était un héros ou quelque "vigilante", adepte d'une justice expéditive. Durant les six décennies suivantes, celui qu'on appelle désormais Batman ou le Dark Knight n'a cessé de gagner en complexité, de se transformer par la seule force de sa volonté en un symbole d'espoir et de justice dressé contre la pourriture et la corruption urbaine. Créé pour DC Comics par l'artiste Bob Kane, Batman débute en mai 1939 dans le n° 27 de Detective Comics. L'histoire de ce superhéros bientôt septuagénaire! constitue un phénomène culturel sans équivalent, tant par sa longévité que par son extension progressive aux médias les plus divers, de la presse à la radio, aux séries télévisées "live" et animées, au cinéma, aux jeux interactifs "Ne serait-ce que sur le plan psychologique, Batman est l'un des personnages les plus intéressants de notre histoire culturelle", déclare Paul Levitz, Président et Éditeur de DC Comics, la principale maison d'édition de comics anglophones du monde, au catalogue de laquelle figurent des icônes du genre comme Superman et Wonder Woman. "Batman n'est pas un homme qui hériterait de superpouvoirs et se contenterait de dire "Je vais faire le bien parce que je suis un type bien". C'est quelqu'un qui a assisté, tout jeune, au meurtre de ses parents et qui a dû trouver une réponse à ce drame. Torturé par de profonds sentiments de culpabilité et d'angoisse, ainsi que par un vif désir de revanche, il réussira à se dominer pour devenir un homme capable de changer le monde." "Ce qui me fascine depuis toujours chez Batman, c'est qu'il est mu au départ par des pulsions profondément négatives", poursuit le réalisateur et coscénariste de BATMAN BEGINS Christopher Nolan. "Batman est humain, il a des défauts. Mais il a pris la mesure des émotions qui menaçaient de le détruire et il a su en tirer quelque chose de positif. C'est en cela qu'il est une figure de notre temps." Superhéros sans superpouvoirs, c'est par sa seule volonté que Batman se sublime, faisant de son esprit et de son corps une arme redoutable contre l'injustice. Une telle volonté inspire autant la crainte que l'admiration. "Batman est le héros que chacun de nous peut aspirer à devenir. C'est en cela qu'il diffère de ses congénères", observe le coscénariste de BATMAN BEGINS David Goyer, qui a transposé au cinéma les superhéros et créatures fantastiques de THE CROW, DARK CITY et la série BLADE. "Vous ne pourriez jamais devenir Superman ou Hulk, mais vous très bien vous imaginer devenir Batman à condition de vous entraîner vraiment très dur." BATMAN BEGINS explore les origines de la légende de Batman et l'émergence du "chevalier des ténèbres" sauveur de Gotham. "J'ai eu envie de raconter l'épopée de Batman sous un angle nouveau, en montrant le processus par lequel Bruce Wayne devient Batman", explique Nolan, dont les noirs et troublants thrillers MEMENTO et INSMONIA dont révélé les qualités de réalisateur et la maîtrise de personnages complexes, tourmentés et ambigus. BATMAN BEGINS est à la fois un film d'aventures porté par des personnages forts, un film d'action de grande ampleur et une plongée dans les méandres de l'âme humaine. C'est aussi le premier film qui détaille les efforts de Bruce Wayne pour se transformer physiquement et mentalement, pour acquérir les dons, les instruments, les armes et la technologie de son redoutable alter ego Batman. Christopher Nolan : "Il n'existe aucun récit définitif des origines de Batman, mais au fil des diverses interprétations du personnage, se dégagent des jalons, des événements fondateurs de l'identité de Batman et de sa formidable légende. Il y a également quelques lacunes fascinantes dans cette mythologie, que nous avons déchiffrées et comblées à notre façon pour expliquer à la fois l'évolution de Bruce et celle de Batman." En relatant l'odyssée de Bruce Wayne, de ses traumas juvéniles à son émergence en Batman, Nolan souhaita présenter "une histoire plus réaliste que les précédentes versions, bien que traitée sur un mode épique et avec un certain degré de gravité." "Lorsque nous travaillions au script, Chris répétait constamment "Il faut que ce soit réel", se souvient Goyer, qui se référa fréquemment avec Nolan à des classiques comme LAWRENCE D'ARABIE, L'HOMME QUI VOULUT ÊTRE ROI, BLADE RUNNER ou encore AU SERVICE SECRET DE SA MAJESTÉ. "Nous avons appliqué ce principe de réalité à chaque facette de l'histoire, et ce jusqu'aux plus petits détails : pourquoi l'Homme Chauve-souris a-t-il de si grandes oreilles? Pourquoi la Batmobile a-t-elle ce profil? Et nous avons fourni une explication logique aux comportements de Bruce Wayne, une justification à tous les outils qu'il acquiert." Pendant que Nolan et Goyer se consacraient à l'écriture, le chef décorateur Nathan Crowley élaborait une série de dessins conceptuels de Gotham City et de modèles réduits de la nouvelle Batmobile. Christopher Nolan :"Je voulais être fixé au plus tôt sur le design de celle-ci parce que tout ce que nous tentions de faire en termes de narration et d'inscription des personnages dans le réel transparaîtrait clairement dans l'esthétique et le feeling de la Batmobile." Emma Thomas (Productrice) : "La synergie Chris/David/Nathan a fait merveille en accélérant considérablement le développement et la production." Pour donner sa pleine dimension à l'histoire de Bruce Wayne, Nolan et Goyer s'attachèrent à explorer les méandres de son psychisme et tout ce qui, derrière le mythe et le masque, relève de l'Homme. Christopher Nolan :"Ce qui me passionnait le plus dans ce travail narratif était d'entrer dans la tête de Bruce et de l'accompagner dans son voyage, de telle sorte que le spectateur puisse vivre sa métamorphose de l'intérieur." Dans BATMAN BEGINS, Thomas Wayne transmet à son jeune fils l'amour de son prochain et celui d'une ville à laquelle il a consacré généreusement une bonne part de son immense fortune. Il fait ainsi naître en Bruce un idéal de justice et d'équité qui manquera de s'effondrer à jamais lorsque Bruce verra ses parents se faire abattre sous ses yeux, victimes de la violence endémique, de la peur et du désespoir engendrés par une cruelle récession. Partagé entre douleur, angoisse et fureur, Bruce entame alors un long combat pour concilier sa soif de vengeance personnelle et la nécessité d'honorer l'héritage philanthropique de ses parents. David Goyer :"Ce garçon voit sa vie bouleversée en instant. Il va lui falloir gérer un intense sentiment de culpabilité et de solitude, teinté de colère et de désarroi. Il est tellement choqué par ce qui lui arrive qu'il doit quitter Gotham pour aller chercher ailleurs la réponse à toutes ses interrogations." "C'est un long voyage", explique Christian Bale, qu'on a pu apprécier dans des films indépendants haut de gamme comme LAUREL CANYON, AMERICAN PSYCHO et VELVET GOLDMINE et des films d'action et d'aventures comme SHAFT ou LE RÈGNE DU FEU. "Bruce est déchiré en permanence. Il doit à tout moment prendre la mesure de ses actions, tenter de dominer les pulsions autodestructrices qui menacent de le perdre à tout jamais." Christopher Nolan :"Christian Bale était un choix idéal pour interpréter un jeune Bruce Wayne en passe de devenir Batman. Le personnage, complexe, évolue sur le fil du rasoir, entre Bien et Mal. Christian exprime parfaitement cette extrême précarité de Bruce en même temps que son aptitude à réaliser quelque chose de fort et de positif." Chuck Roven (Producteur) :"Bruce Wayne est un homme ordinaire qui atteindra à l'extraordinaire à force de détermination et d'autodiscipline. Christian a ce genre d'intensité, cette flamme intérieure. Observez ses yeux, vous y verrez un homme capable de transcender ses propres limites." Bale fut séduit par la vision de Nolan, son désir d'explorer la face d'ombre de Batman et de créer "l'équivalent filmé d'un grand roman graphique". Christian Bale :"Des romans graphiques comme Arkham Asylum m'ont fait découvrir il y a quelques années un Batman inconnu, dangereux, plus fascinant que tout autre héros de comics." Pour ancrer l'histoire dans le réel tout en réinterprétant à leur manière la mythologie de Bruce Wayne/Batman, Nolan et Goyer s'appuyèrent notamment sur le concept de peur. Cette émotion, omniprésente dans la saga de Batman, se manifeste pour la première fois durant l'enfance de Bruce, lorsqu'il découvre fortuitement une colonie de chauves-souris dans les souterrains du Manoir Wayne. Cette terrifiante "scène primitive" hantera le jeune héros toute sa vie. Associée à la culpabilité engendrée par la mort brutale de ses parents, elle l'amènera à adopter la forme même de cette créature de la nuit, c'est-à-dire l'apparence de ce qui le terrifie et l'angoisse le plus au monde. "Je trouve fascinante l'idée d'une personne qui affronte sa peur la plus profonde, puis tente de devenir cette peur", souligne Nolan. Christian Bale :"La chauve-souris est, pour Batman dotée d'une résonance très particulière. Elle est à l'origine de ses terreurs enfantines et, durant sa jeunesse, elle constitue un rappel permanent de la nuit tragique où ses parents furent assassinés. Enfin, lorsqu'il regagne Gotham après avoir acquis et cultivé de nouvelles facultés mentales et physiques, les oripeaux de la chauve-souris satisfont son besoin de déguisement. Batman s'en servira pour intimider les autres, susciter en eux une peur panique et surmonter sa propre angoisse." Alors que la plupart des superhéros prennent le risque de mener une double vie, Bruce prend celui d'en mener trois de front afin de préserver sa véritable identité. Christopher Nolan :"Le film ne fonctionne pas seulement sur la dualité Bruce Wayne/Batman. Pour accompagner le personnage dans son voyage, il fallait le montrer sous trois facettes distinctes : Batman le lutteur masqué à travers lequel s'exprime la rage intérieure de Bruce ; Bruce, l'homme blessé qui consacre sa vie à éradiquer le mal ; Bruce-le-séducteur que personne ne soupçonnerait de s'intéresser aux problèmes sociaux de Gotham, et encore moins d'être Batman. L'image publique de Bruce Wayne constitue donc un masque, aussi impénétrable que celui dont se pare Batman." Emma Thomas :"Bruce ne veut surtout pas être soupçonné d'altruisme. D'où ce rôle de play-boy fan de voitures de course qu'il joue en société. Ce n'est bien sûr qu'une façade, mais si convaincante qu'elle abuse tout le monde. Seuls quelques privilégiés savent qui est vraiment Bruce Wayne." Le deuil, la douleur, la colère, la révolte face à l'injustice sont les expériences universelles qui fondent le personnage de Batman, nous le rendent proche et assurent sa pérennité. "Il est imprévisible, ses actions sont parfois contestables et ses motivations impures, mais nous savons qu'il se bat pour la bonne cause. C'est cette complexité qui fait de lui le plus cool des superhéros", conclut Christian Bale.
Il est décidé à nettoyer une ville qui aime être
sale. La distribution de BATMAN BEGINS reflète l'orientation épique/réaliste de l'ensemble du film. Christopher Nolan : "Nous nous sommes souvenus du brillant casting du SUPERMAN de Richard Donner : Marlon Brando, Gene Hackman, Ned Beatty et tant de grands acteurs dans les rôles secondaires C'est dans cet esprit que nous avons uvré, en réunissant une brochette de merveilleux comédiens qui apportent à leurs personnages une profondeur, une vérité et une complexité propres à crédibiliser encore un peu plus le monde de Bruce Wayne." La figure majeure de ce monde est Alfred Pennyworth, l'impeccable butler de la famille Wayne qui devient le gardien du petit Bruce après la mort de ses parents. En dépit des comportements autodestructeurs et des terribles accès de rage de Bruce, Alfred lui demeurera fidèle et l'aidera à acquérir et maîtriser les instruments qui en feront le plus implacable des lutteurs. Christopher Nolan : "Alfred a pris la lourde responsabilité d'élever le garçon le plus incroyable de toute une génération. Il l'aide dans l'accomplissement d'exploits terrifiants qu'aucun parent ne voudrait voir tenter par son enfant." Emma Thomas :"Il nous fallait un acteur qui confère à son rôle un mélange d'humour, de chaleur humaine et une touche de gravité. Un seul, à nos yeux, pouvait y prétendre." "Alfred est la seule constante de la vie de Bruce, le seul être qui ne renonce jamais à lui", explique Michael Caine (lauréat de l'Oscar pour HANNAH ET SES SURS et L'UVRE DE DIEU, LA PART DU DAIBLE, Caine a été cité à nouveau en 2003 pour UN AMÉRICAIN BIEN TRANQUILLE). "Il est également la référence morale, la "boussole" dont Bruce a impérativement besoin dans son périlleux voyage entre Bien et Mal. Alfred n'a pas peur de donner son avis, surtout lorsqu'il pense que Bruce se fourvoie : Tu ne peux pas faire de ton combat une vengeance personnelle, sauf à devenir un bourreau." Christian Bale :"Je trouve leurs relations drôles et touchantes. Elles expriment une solide confiance réciproque, une grande franchise. Même en cas de dispute, Bruce et Alfred savent qu'ils peuvent toujours compter l'un sur l'autre." Michael Caine :"Christian fait un grand Batman. Chris Nolan et David Goyer ont mis l'accent sur l'humanité des personnages, et ce Batman reste en toutes circonstances notre frère. Où serait le suspense s'il était à l'épreuve des balles? Par contre, avec un homme, le facteur risque et le suspense jouent à fond. C'est cela qui m'a intéressé et attiré dans le script." En quête d'une voie nouvelle, Bruce a décidé de quitter Gotham et de parcourir le monde. Son éducation commence dans les ports d'Afrique et d'Orient, où Bruce va côtoyer la lie de l'humanité et s'endurcir. Mais la route est semée d'embûches. Arrêté lors d'une descente de police, le jeune homme échoue dans une prison du Bhutan. C'est cependant là qu'il se voit offrir une première chance, par le biais de Ducard (Liam Neeson), allié et délégué de Ra's al Ghul, l'énigmatique leader de l'association de "vigilantes" baptisée la Ligue des Ombres. Commence alors une phase décisive de son initiation "Ra's al Ghul est un personnage hautement mystérieux et compliqué", explique son interprète Ken Watanabe (cité aux Oscars 2004 pour LE DERNIER SAMOURAÏ). "Il est très serein d'apparence, mais également très puissant à l'image d'un volcan en sommeil." Ducard se bat, lui aussi, pour un idéal de justice "naturelle", une forme de "rééquilibrage" que sa Ligue prône avec vigueur. Cet homme charismatique devient le mentor de Bruce. Il lui enseigne une série de disciplines physiques et mentales, lui apprend l'art de la mystification et lui inculque un certain sens de la théâtralité. "Ducard voit en Bruce Wayne un homme qui pourrait concrétiser ses ambitions et son rêve d'un monde différent", explique Liam Neeson (KINSEY, STAR WARS ÉPISODE I, cité à l'Oscar pour le rôle-titre de LA LISTE DE SCHINDLER). "Ducard me fait penser au fondateur de la Société des Jésuites, Ignace de Loyola, séducteur et un buveur réformé qui devint un homme incroyablement discipliné et un saint. C'est quelqu'un que j'admire profondément, un être à la recherche d'une justice authentique et naturelle susceptible d'aider les hommes." Ducard fonde son enseignement sur la maîtrise de soi et la prise en charge des peurs les plus profondes. Liam Neeson :"Il comprend la douleur de Bruce Wayne parce qu'il a perdu, lui aussi, quelqu'un qui lui était très cher. Il croit qu'il faut plonger en soi-même pour découvrir sa face d'ombre en même temps que ses bons côtés, puis jumeler ces deux forces pour réaliser son potentiel humain." Chuck Roven :"Liam confère une extraordinaire puissance à ce personnage, qui fait qu'on adhère d'emblée à sa vision du monde. Lorsque Ducard dit à Bruce qu'il doit avoir "la volonté d'agir", vous savez qu'il possède lui aussi cette volonté et qu'il ne demandera jamais à son disciple quelque chose dont lui-même ne serait pas capable." À l'instar de Michael Caine, Neeson apprécia le traitement réaliste des personnages et l'approche globale du script, et fut captivé par la personnalité de Nolan : "C'est un homme merveilleusement compliqué à qui j'ai essayé d'emprunter certains traits pour les incorporer à Ducard." Si Ducard et Ra's al Ghul sont la clé de l'avenir de Bruce Wayne, Rachel Dawes est celle de son lointain passé. Fille de la gouvernante de la famille Wayne, et plus proche amie d'enfance de Bruce, elle devient, durant sa longue absence, substitut du D. A. de Gotham et partie prenante dans sa campagne pour assainir la ville et endiguer la vague de corruption. Après une longue séparation, Rachel fait un retour opportun dans la vie tourmentée de Bruce. Intervenant "à chaud", en pleine crise, elle lui rappelle la différence cruciale entre justice et revanche : "La justice est harmonie, la vengeance n'est qu'un remède personnel." Chuck Roven :"Elle souligne aussi l'obligation qui lui est faite d'honorer la tradition philanthropique des Wayne. Elle l'encourage à faire quelque chose d'utile de sa vie." "Son idéalisme m'enchante", déclare Katie Holmes, révélation de la série "Dawson", qui s'est confirmée depuis dans des films comme WONDER BOYS, ICE STORM et PHONE GAMES. "Elle dit à Bruce : "Ce n'est pas ton moi secret qui te définit, ce sont tes actes." Cette déclaration nous éclaire surtout sur elle : Rachel est le genre de personne qui veut aider les gens, sauver sa ville, rendre le monde meilleur. Et elle n'accepte aucun alibi, aucun faux-fuyant." La mission qu'il s'est donnée oblige cependant Bruce à tromper Rachel, en jouant face à elle son rôle de play-boy frivole, indifférent au déclin de sa ville. Christopher Nolan :"Il doit se rabaisser aux yeux de Rachel et lui offrir le spectacle intolérable d'un homme qui gâche ses ressources et ses talents." Katie Holmes :"Rachel réagit durement. Elle ne comprend pas l'indifférence de son meilleur ami face au crime et à la corruption qui rongent Gotham. Elle en est profondément déçue, elle a du mal à admettre cette attitude chez celui qu'elle aime et croyait si bien connaître." La douleur et l'angoisse de Bruce en sont renforcées car il s'aperçoit qu'il ne pourra jamais dévoiler sa vraie personnalité à quiconque, hormis Alfred. Christopher Nolan : "Rachel incarne la vie que Bruce aurait pu mener s'il ne s'était totalement engagé à créer son mystérieux alter ego." Chuck Roven :"Il n'est pas question ici d'un classique coup de foudre. Rachel aime Bruce depuis l'enfance, et bien qu'elle soit désappointée par son évolution (apparente), elle continue de croire en son potentiel." Côté justice, le premier allié de Batman sera le sergent chef James "Jim" Gordon, un des rares policiers honnêtes de Gotham. Simple flic à l'époque du meurtre des Wayne, il offrit cette nuit-là au jeune Bruce précieux réconfort. Bruce ne l'oublia jamais. Des années plus tard, c'est vers Gordon que Batman se tournera pour l'aider dans sa croisade. Entre-temps, Gordon aura pris du galon, mais sera pour son malheur flanqué d'un coéquipier ripou, l'Inspecteur Flass. "Je pense que Gordon s'est très vite fait des cheveux blancs", observe Gary Oldman auquel BATMAN BEGINS offre une occasion rare d'échapper à son image de méchant. "Il est difficile aujourd'hui de préserver son intégrité, dans quelque branche que ce soit, mais tenter de le faire dans la police de Gotham City relève de l'exploit. Gordon n'en affiche pas moins une inflexible honnêteté. C'est la seule pomme saine du lot, et c'est en quoi je l'aime." Christopher Nolan : "Gary n'avait jamais incarné un personnage aussi carré. Mais c'est un véritable caméléon, qui s'est totalement emparé du rôle dès la première scène." Emma Thomas :"Gary a capté l'essence du Gordon des comics. Au physique, il ressemble étonnamment au personnage, tel qu'il apparaît dans Batman : Year One par exemple. Au moral, il exprime toute la lassitude que Gordon éprouve à lutter pied à pied contre les criminels de Gotham et contre ses propres collègues." Oldman adopta la moustache et les lunettes emblématiques de Gordon et adopta, sur la demande de Nolan, un accent "neutre" : "Chris voulait que je sois aussi proche que possible de l'image graphique de Gordon et il ne souhaitait pas qu'on puisse rattacher ce personnage à une région précise des États-Unis. Quant à la fatigue, mes nombreux voyages entre L. A., Chicago et Londres y ont pourvu ; il m'a suffi de jouer le décalage horaire!" Au départ, Jim Gordon ne sait s'il doit faire confiance à Batman, mais les deux hommes ne tarderont pas à conclure une sorte de pacte secret : "Gordon reprend espoir avec l'entrée en scène de Batman. Il devine qu'il aura du mal à le contrôler, mais il le sait animé de bonnes intentions. Ils sont visiblement du même camp." À l'honnêteté foncière de Gordon s'oppose la rapacité du PDG des Wayne Enterprises, Richard Earle, qui a profité de la mort de Thomas Wayne et de la longue absence de Bruce pour transformer cette société philanthropique en fournisseur de l'Armée. "Earle est un homme d'affaires compétitif et agressif en qui je verrais volontiers un mélange de Donald Trump et Bill Bates", commente Rutger Hauer, l'inoubliable "méchant" de BLADE RUNNER et HITCHER, revu il y a peu dans CONFESSIONS D'UN HOMME DANGEREUX et SIN CITY. "Visant un but précis, il a soigneusement sélectionné ses collaborateurs et écarté sans cérémonie ceux qui ne le serviraient pas." Au premier rang de ces exclus figure Lucius Fox. Ce proche de Thomas Wayne ne partageant pas les objectifs d'Earle, ce dernier l'a rétrogradé au poste de directeur du département Sciences Appliquées. "Fox et Earle sont perpétuellement en bisbille", explique Morgan Freeman, qui remporta cette année l'Oscar dans MILLION DOLLAR BABY après y avoir été sélectionné pour MISS DAISY ET SON CHAUFFEUR et LES ÉVADÉS. "Fox ne me semble pas être quelqu'un de très ambitieux ni de très combatif. Il est, en revanche, intelligent, cultivé et un peu trop informé. Ceci explique qu'Earle ne puisse s'en défaire aussi brutalement qu'il le souhaiterait." Le département Sciences Appliquées est dédié à la conception et à la réalisation de prototypes high-tech et d'armements de pointe. C'est là, grâce à la complicité de Lucius Fox, que Bruce commencera à expérimenter une panoplie d'ustensiles, armes et véhicules, allant d'une armure de combat à un blindé, le "Culbuteur", capable de tout renverser sur son passage. Morgan Freeman : "Fox s'attache à Bruce parce qu'il le sent mûr pour diriger la société et lui rendre sa finalité première." Lucius est, à l'instar de Rachel, une création ex nihilo des scénaristes de BATMAN BEGINS. Christopher Nolan :"Nous trouvions opportun de lier la transformation de Bruce à sa tentative de reprise en main des Wayne Enterprises. Lucius Fox joue à ce titre un rôle charnière sans connaître pour autant les objectifs précis de Batman." Alors que Bruce s'efforce de juguler et canaliser ses angoisses les plus profondes, le Dr. Jonathan Crane exploite les peurs de ses patients à des fins purement intéressées. Ce jeune et brillant psychiatre dirige l'Arkham Asylum où ont été regroupés quantité de dangereux psychopathes. Disposant ainsi d'une légion de cobayes captifs, Crane est à même de tester sur eux les effets dévastateurs d'une toxine de sa fabrication qui libère leurs pires angoisses et phobies. "Crane est un homme arrogant, parvenu très tôt à un rang élevé", explique Cillian Murphy, héros du thriller futuriste de Danny Boyle 28 JOURS PLUS TARD. "Victime de maltraitances, il a plaisir à infliger à son tour les souffrances, terreurs et humiliations dont il souffrit au cours de son enfance." Bien que Crane et son alter ego l'Épouvantail jouent un rôle important dans le corpus graphique de Batman (depuis 1941 et le n° 3 de World's Finest Comics), c'est la première fois qu'ils apparaissent dans un film. "Il nous a semblé intéressant d'établir un parallèle entre les pulsions de Crane et les efforts de Bruce pour sublimer ses propres peurs", explique Nolan. Crane s'est trouvé un complice de choix en la personne du gangster Carmine Falcone, parrain de Gotham. Ce dernier peut toujours compter sur le "bon docteur" pour un diagnostic de démence lorsqu'un de ses sbires est mis en examen par le D. A. "Falcone incarne ce qu'il y a de pire dans Gotham", souligne Tom Wilkinson (FULL MONTY, IN THE BEDROOM, ETERNAL SUNSHINE). "Il a en main la police, les hommes politiques, la justice. C'est le premier méchant sur lequel Batman se fera les dents." Des années d'entraînement, des alliés efficients, une vaste panoplie d'armes et de moyens techniques suffiront-ils à Batman pour venir à bout d'un homme aussi puissant que Falcone et endiguer d'autres menaces, bien plus inquiétantes, qui pèsent sur Gotham City?
Vous ne l'auriez pas en noir? La Batmobile faisant partie intégrante de la légende de Batman, le design de ce nouveau modèle devait être en parfait accord avec l'option "réaliste" de Christopher Nolan. Christopher Nolan : "Notre Batman vise l'efficacité avant toute chose. Son véhicule devait le seconder au mieux dans sa tâche." Le chef décorateur Nathan Crowley installa un atelier dans le garage de Nolan, où il plancha sur divers éléments clés du film, à commencer par la fameuse Batmobile. Nolan et Goyer écrivant leur scénario à l'étage pouvaient ainsi maintenir un échange permanent avec Crowley au sujet du véhicule, et bénéficier en retour de ses idées. Nathan Crowley : "On ne m'avait jamais demandé d'effectuer un travail conceptuel à un stade aussi précoce. Sitôt après avoir monté ce petit atelier, nous avons commencé à construire des modèles de bric et de broc. Nous avons ainsi fabriqué cinq ou six versions de la Batmobile en huit semaines." Traditionnellement, Batman circule dans un véhicule contemporain aux formes spectaculaires et quelque peu ostentatoires. Pour Nolan-le-réaliste, chaque aspect de la voiture devait correspondre à une fonction précise plutôt que de chercher à "en jeter". En conséquence, le design de cette nouvelle Batmobile est un compromis entre vigueur et finesse, voiture de sport élancée à la Lamborghini et véhicule utilitaire genre Humvee. La première Batmobile du film est un engin militaire déjà évoqué, le "Culbuteur", conçu par le département Sciences Appliquées des Wayne Enterprises pour franchir sans encombre les fossés et faciliter le déplacement d'hommes et de matériels au-dessus d'un plan d'eau ou à travers de grandes étendues ouvertes. Les Wayne Enterprises l'avaient laissé à l'état de prototype, vu son coût prohibitif, et Bruce l'adaptera à ses besoins, le transformant en une arme redoutable, notamment en renforçant ses caractéristiques "furtives". Plutôt que de livrer des dessins concepts, Crowley élabora des modèles tridimensionnels en plastique, extrêmement détaillés, dont le chef d'atelier Andy Smith et son équipe tirèrent cinq versions capables de toutes les performances souhaitées par Nolan. Alors que la plupart des véhicules de cinéma sont des voitures préexistantes, revêtues d'une simple coque de plastique, la Batmobile est customisée de A à Z, des roues au châssis en passant par la carrosserie. (mettre en encadré : LA BATMOBILE : FICHE TECHNIQUE Peut effectuer des bonds de 1, 20 m à 1, 80 m sur une distance de 20 mètres avec capacité à repartir "plein pot" sitôt après avoir retouché terre. Dépourvue d'axel frontal, la Batmobile peut pratiquement pivoter sur elle-même, à partir du milieu. Elle est équipée de 6 énormes pneus dont l'épaisseur de la bande de roulement et la pression variante de fonction de degré d'adhérence souhaité. La production fit construire 8 Batmobiles : 5 modèles à essence totalement opérationnels ; une version électrique avec toit coulissant pour faciliter l'entrée et la sortie de Batman et ses passagers (le pilote/cascadeur se tenant derrière le siège principal) ; deux versions légères, sans moteur, pouvant être catapultées dans les airs pour certaines cascades; La construction d'un véhicule aussi imposant et puissant obligea Andy Smith et son équipe à tester rigoureusement chaque fonction de la Batmobile avant de la confier aux cascadeurs et comédiens. Andy Smith :"C'est ainsi que nous avons passé des jours entiers à projeter dans les airs notre prototype avant qu'il ne rende l'âme au 35ème saut. Et la casse continua gaiement pendant le tournage!" La séquence auto la plus casse-cou du film est une poursuite échevelée dans les rues de Gotham, durant laquelle la Batmobile percute plusieurs voitures, zigzague à toute allure entre les files et vire sur les chapeaux de roues. La scène, filmée dans les rues de Chicago, mobilisa pas moins de 30 conducteurs. Wally Pfister (Directeur de la photographie) : "Chris voulait une séquence de facture contemporaine bénéficiant de la technologie actuelle, mais associée au feeling réaliste, "brut de décoffrage" de FRENCH CONNECTION. C'est la raison pour laquelle j'ai fermement refusé d'utiliser une Batmobile en images de synthèse. Chicago possède un extraordinaire réseau souterrain que j'étais bien décidé à utiliser." Le cockpit de la Batmobile offrant une vision latérale restreinte, des caméras furent fixées aux rétroviseurs, et pointées vers l'arrière, ainsi au niveau du champ de vision du conducteur. En cas de nécessité, celui-ci pouvait toujours s'aider des moniteurs. Restait l'effort physique, considérable, exigé pour garder le contrôle de ce véhicule, bien moins maniable qu'il n'y paraît à l'écran. "Lorsque j'avais passé ma journée au volant de la Batmobile, j'avais besoin d'un temps d'adaptation avant de rentrer chez moi", explique le pilote cascadeur George Cottle. "Il fallait constamment redresser pour compenser un roulis pouvant aller jusqu'à 15 centimètres de chaque côté." Les cascadeurs et l'équipe technique travaillèrent avec un nouveau modèle de voiture-travelling, l'AMG Mercedes ML, équipée d'un bras robotisé (l'Ultimate Arm) et d'une tête gyroscopique (la Lev Head), contrôlés par des manettes de l'intérieur même du véhicule. La "Lev Head" fournissait une image tellement stable que l'équipe l'employa sur 80% de la séquence de poursuite. Paul Jennings (Chef cascadeur) :"L'avantage, c'est que nous n'avons pas eu à réduire l'allure de la Batmobile, ce qui nous a permis d'obtenir des plans dont on ne pourrait pas rêver avec une voiture-travelling classique. Il y a dans ce film beaucoup de passages que les gens croiront accélérés, alors qu'ils ont vraiment été tournés à ces vitesses d'enfer." Wally Pfister :"Il est rare qu'on dépasse les 100-120 km/h lors d'une séquence de poursuite. Nous, nous avons pu faire grimper la Batmobile à 170 sur une autoroute dégagée. Cela valait le coup d'il : en travelling latéral, l'hélicoptère peinait à suivre la Batmobile tant elle était rapide!" Ces bons et loyaux services méritaient d'être récompensés. "Pendant longtemps, nous avions songé à démanteler la Batmobile en fin de tournage", révèle Emma Thomas. "Mais nous n'avons pu nous y résoudre : elle était devenue une copine!"
He will become the greatest crimefighter the world has ever known. Batman, c'est une force élémentaire, quasi bestiale, qui répand la terreur chez les criminels de tout acabit. L'image de ce chevalier de la nuit s'appuie, en premier lieu, sur une tenue bien particulière qui traduit sa puissance, sa rapidité surhumaine et sa féroce détermination. Christopher Nolan :"J'ai étudié les grands comics et romans graphiques qui ont jalonné l'histoire de Batman pour tenter d'en distiller l'essence. Chaque artiste a interprété ce "Batsuit" à sa façon, mais il existe aussi certaines constantes qui donnent la clé du personnage." Nolan et ses collaborateurs étaient décidés à créer une combinaison Batman très souple, à l'inverse des créations antérieures, qui pâtissaient de leur extrême rigidité. Cette nouvelle tenue permettrait à Batman de livrer tous les combats d'arts martiaux requis. Lindy Hemming (Chef costumière) : "Chris a insisté pour ce costume ne soit pas seulement un bel objet, mais qu'il soit fonctionnel. Ainsi les jambes devaient-elles être assez souples pour permettre des flexions aisées, et le cou permettre des rotations de la tête indépendamment du torse et des épaules geste impossible dans les précédentes versions." Présenté comme une variante améliorée de la tenue de combat Nomax Survival Suit des Wayne Enterprises, le Batsuit de Lindy Hemming est fabriqué en néoprène waterproof et doté de sept applications en latex, correspondant aux genoux, aux jambes, aux bras, au torse, à l'épine dorsale et au capuchon. Le département costumes de BATMAN BEGINS, installé aux Studios Shepperton de Londres, constitua un véritable petit village, regroupant jusqu'à 40 collaborateurs, avec un service administratif, une cantine et une série d'ateliers - sculpture, teinturerie, blanchisserie, coupe et couture, finition, moulage, mousse synthétique, etc. Le premier moulage de Christian Bale fut réalisé avant le début de son programme de mise en forme. "Nous savions qu'il reviendrait changé, mais nous ne nous attendions pas à une telle métamorphose!", révèle Lindy Hemming. L'acteur avait en effet regagné 65 livres perdues à l'occasion de son rôle précédent, et en avait pris 20 de plus pour se transformer en Batman. À partir du premier moulage complet de Bale, l'atelier fabriqua une réplique en plastique, puis une sculpture d'argile qui fut recouverte d'une couche "plastiline" destinée à masquer ses petites imperfections. Le labo "mousse" y injecta ensuite un mélange de mousse noire, dosé avec une extrême précision pour assurer au costume la flexibilité, la légèreté et la durabilité optimales. Les moulages furent alors passés au four puis découpés minutieusement, pour donner l'illusion d'une découpe au laser. Christopher Nolan : "La cape de Batman me semblait avoir été quelque peu desservie dans les films antérieurs. Il existe de merveilleuses illustrations de Batman, dans des poses très typées, sa longue cape flottant au vent. C'est ce feeling que nous avons voulu retrouver à l'écran, en concevant une cape noire, aussi souple et aérienne que celles des grands romans graphiques." Lindy Hemming :"Je suis particulièrement satisfaite du résultat. Là encore, Chris refusa l'aspect "armure" pour retrouver l'esprit romantique des comics. Il voulait aussi que Batman émerge soudainement des ténèbres avant de s'y fondre à nouveau, comme s'il dissolvait à l'écran." L'effet fut obtenu en "électrisant" du nylon pour parachute enduit de colle, puis en répandant sur celui-ci de fines particules de cheveux. Ce traitement conférait au tissu un toucher "velouté" et un minimum de détectabilité. (Le procédé, validé par le Ministère de la Défense britannique, est également employé dans la fabrication des casques des "bobbies" londoniens.) Le masque et le capuchon de Batman posaient encore d'autres problèmes. Dans les films antérieurs, ce capuchon rigide obligeait l'interprète à effectuer une rotation du torse et des épaules chaque fois qu'il devait tourner la tête un peu comme si le malheureux souffrait d'un torticolis. Lindy Hemming travailla avec Nolan et le sculpteur Julian Murray en vue d'obtenir un capuchon assez mince pour autoriser de simples rotations de la tête, et assez souple pour ne pas se plisser à chacune d'elles. Le résultat donna toute satisfaction, tant sur le plan esthétique que pratique. Le capuchon et le masque devinrent ainsi partie intégrante du personnage, renforçant son aspect "panthère" et traduisant fidèlement les expressions de son visage. L'ensemble masque-capuchon a également de multiples fonctions utilitaires. Doublé en Kevlar à l'épreuve des balles de petit calibre, il dispose de lentilles de vision nocturne ; de micros "fouineurs" hypersensibles permettant à Batman de capter des conversations à distance ou à travers des murs ; d'un haut-parleur qui donne à sa voix une résonance caverneuse et une ampleur tétanisante ; d'une antenne radio pour capter les fréquences de la police et des services d'urgence. En dépit de sa souplesse accrue, ce Batsuit restait une tenue inconfortable, surtout lorsqu'il fallait le porter plusieurs heures d'affilée. Trois habilleurs étaient mobilisés quotidiennement pour vêtir Christian Bale. Pour prévenir tout risque d'échauffement, on avait disposé à l'intérieur du Batsuit un circuit "réfrigérant" fait de minuscules tubes plastiques, semblable à ceux des combinaisons d'astronautes ou de pilotes évoluant à très haute altitude. Christian Bale :"J'ai tenu à endosser ce costume le plus souvent possible pour m'y accoutumer et acquérir l'aisance indispensable. Au sixième mois, j'avais développé une relation d'amour/haine particulièrement intense avec lui. Au bout d'une demi-heure, j'étais généralement d'une humeur de chien, et bon pour une sacrée migraine. Mais je n'allais pas crier grâce pour autant. Au contraire, je me suis servi de cette douleur pour nourrir et intensifier la rage de mon personnage . On devient une vraie bête dans ce genre de tenue, et c'est exactement ce que doit être Batman : vous n'avez plus en face de vous un homme déguisé, mais une créature d'une espèce inédite." Christopher Nolan :"Christian a eu une approche originale, minutieuse et très calculée du personnage, de son animalité, du degré d'agressivité qu'il devait exprimer. Il a longuement étudié les romans graphiques et les illustrations de Batman avant d'élaborer sa propre gestuelle et son mode de communication avec les autres protagonistes. Son interprétation m'a frappé par son intensité et son sérieux." Emma Thomas :"Dès que je l'ai vu dans ce costume, j'ai su qu'il était fait pour incarner Batman. Il y acquérait une présence nouvelle qui le rendait très intimidant." Cet accoutrement s'enrichit dune vaste panoplie d'armes et gadgets indispensables à la croisade anti-criminalité de Batman. Pour Nolan, chaque article devait avoir une finalité pratique et résulter d'un bricolage patient au fil duquel nous verrions Bruce peaufiner ses outils jusqu'à être fin prêt à se lancer dans la lutte. Partant d'un harnais d'alpiniste sorti des ateliers Wayne, Bruce se fabrique une ceinture, munie de boucles, anneaux et mousquetons, grâce à laquelle il peut porter sur lui cet impressionnant attirail : un pistolet lanceur de grappin ; un périscope flexible en fibre optique pour "voir dans les coins" ; des "Batarangs" aux pointes acérées pouvant cisailler des câbles d'acier. Ces armes d'une redoutable efficacité peuvent être lancées à la façon d'un "shuriken" asiatique ou d'un boomerang (les mains de Batman étant protégés par des gants spéciaux avec doublure en Kevlar). Le justicier (qui s'interdit de tuer en cours de mission) est également équipé de pointes ninja pour l'escalade ; de mini-mines et explosifs ; d'un téléphone portable ; d'une trousse médicale renfermant les antidotes de divers agents toxiques pouvant affecter le système nerveux central. N'oublions pas non plus les longs manchons métalliques protégeant ses avant-bras des armes blanches ni la sirène à ultra-sons, dissimulée dans le talon de sa botte, dont Batman se sert pour appeler à la rescousse un essaim de chauves-souris et mettre encore plus sûrement en déroute ses ennemis
Il s'est entraîné, il a tout planifié et il attend
maintenant depuis dix-huit ans. Christopher Nolan et le chorégraphe David Foreman (LE DERNIER SAMOURAÏ) ont attribué à Batman des techniques de combat éminemment originales, mariant l'intensité d'une bagarre de rue à la stricte discipline des arts martiaux. Christopher Nolan : "Batman est un esprit fonctionnel, mû par un désir d'efficacité. En conséquence, nous avions besoin d'un style à la fois brutal, simple et authentique." Christian Bale :"C'est un peu comme si Bruce/Batman avait élaboré sa propre technique de combat, unique par son style et son look. Face à ses ennemis, Batman se comporte de façon hyper-agressive, quasi animale. Il les charge avec une violence stupéfiante, et encaisse tous les coups sans broncher." Le réalisateur souhaitait une chorégraphie plus percutante et plus réaliste que les gracieux ballets aériens des films asiatiques : "Je voulais me rapprocher du réel et vous donner à sentir les coups." La méthode Keysi, qui date seulement d'une vingtaine d'années, est basée sur des mouvements de faible amplitude, rigoureusement contrôlés et d'une grande efficacité. Elle requiert des jambes et des membres supérieurs particulièrement musclés et met l'accent sur la concentration; À l'encontre des autres arts martiaux, elle se prête au close combat, peut se pratiquer dans n'importe quel environnement et opposer le combattant aux assauts simultanés de plusieurs adversaires. Christian Bale : "C'est intuitif et brutal car il s'agit d'aller au plus pressé, tout en apprenant à s'adapter à des situations très diverses. Cette méthode fait si bien l'affaire de Batman qu'on la croirait inventée par lui." David Foreman :"Christian est un excellent élève. Nous avons été surpris de la rapidité avec laquelle il assimilait les informations dès la première leçon." Bale se prêta à cinq mois d'entraînement d'autant plus astreignants qu'il venait de perdre une trentaine de kilos pour interpréter l'insomniaque angoissé de THE MACHINIST. Christian Bale : "Ce film m'avait mis à zéro sur le plan physique. Je n'arrivais même plus à faire de pompes tant mes muscles avaient fondu." Au départ des prises de vues de BATMAN BEGINS, l'acteur n'avait pas seulement récupéré ses 30 kilos, mais en avait pris une dizaine, tout en muscles Avant d'avoir développé sa propre technique de combat, Bruce Wayne doit affronter sept prisonniers déchaînés dans une geôle du Bhutan. Foreman conçut pour cette scène une chorégraphie délibérément sommaire, mettant en évidence l'impréparation de Bruce, mais aussi sa brutalité et la rage qui l'anime. La première séquence de combat du tournage, opposant Bruce Wayne et son mentor Ducard en un féroce duel au sabre, fut tournée en Islande, sur un lac gelé surplombé par le plus grand glacier d'Europe. "C'était magnifique, très impressionnant et incroyablement dangereux", se souvient Liam Neeson. "Entre deux prises, on entendait le grondement de grands blocs de glace se détachant à l'avant du glacier, entraînant dans leur chute des fragments de roche, et nous nous sentions sous la menace d'une immense force vivante, prête à nous engloutir." En raison de l'instabilité de la glace, les responsables de la sécurité limitèrent l'accès du lac à six personnes, dont Bale et Neeson. Christian Bale :"Nous avions à peine engagé le combat qu'un énorme craquement se fit entendre. Nous nous sommes figés, en silence, puis la sécurité nous a lancé : "Dégagez! Vite, vite!" C'est une sacrée chance que nous ayons pu boucler toute la scène ce jour-là, car le lendemain, toute la glace avait fondu, et le lac était redevenu un vaste plan d'eau." Avant le tournage de cet épuisant duel, Foreman et son équipe avaient entraîné Bale et Neeson pendant cinq semaines, sur une patinoire proche du QG islandais de la production. Les deux acteurs purent ainsi s'adonner au maniement du sabre de samouraï et à l'art de parer les coups à l'aide des avant-bras. Ou encore, pour citer Bale : "à l'art et la manière de se battre sur la glace sans tomber dix fois de suite sur le cul!" David Foreman :"Les mouvements sont très violents et il est extrêmement difficile de s'en protéger sans une énorme dépense d'énergie. Christian et Liam s'y sont investis à 100%. Ils ont été aussi brillants dans ce duel que dans les combats Keysi. Un avis que corrobore largement Nolan : "C'est un grand avantage d'avoir des acteurs qui s'immergent à ce point dans leur rôle et sont prêts à s'exprimer physiquement sans restriction. J'ai été profondément impressionné par l'authenticité et l'intensité de leur contribution aux scènes de combat et d'action."
Les prises de vues de BATMAN BEGINS débutèrent en mars 2004. Durant les 129 jours de tournage, l'équipe travailla notamment en extérieurs en Islande, à Chicago et Londres, ainsi que dans les célèbres studios anglais de Shepperton et Cardington. Ce long plan de travail résultait, partiellement, du désir de Christopher Nolan de se passer d'un réalisateur de deuxième équipe, afin de mieux assurer la continuité stylistique d'un film qu'il envisageait comme l'"équivalent cinématographique d'un grand roman graphique." Chaque aspect de cette ambitieuse production, de la déco aux costumes, aux cascades et aux effets spéciaux, a été marqué par un constant souci de réalisme. "Cette option de Chris a constitué pour nous un défi, mais elle a également facilité le travail", estime le producteur Larry Franco. "Le plus difficile fut le tournage proprement dit mais je n'en connais aucun qui soit facile, surtout lorsqu'on essaie de réduire la part des images de synthèse et de réaliser un maximum de choses sur le plateau. L'avantage, cette fois, que nous n'avons pas été obligés de faire de miracles en postproduction et de fabriquer de l'illusion en partant de rien." Pour parvenir à ses fins, l'équipe associa des extérieurs naturels, des décors construits en studio, des modèles réduits et un minimum d'infographie. Nathan Crowley (Chef décorateur) :"Nous avons utilisé quantité de modèles réduits au lieu de nous reposer sur l'image de synthèse. Nous sommes toujours partis de décors en dur, qui pouvaient être aussi bien des bâtiments existants que des éléments construits en studio, ou encore des modèles réduits. Et c'est seulement en dernier recours que nous avons magnifié l'image par l'incrustation d'effets visuels." "Le but suprême des effets visuels est de produire un effet de réel, et rien ne facilite davantage cette création que de tourner un maximum de choses dans de vrais décors", souligne le superviseur des effets visuels Dan Glass. Le tournage débuta au sommet du glacier Vatnajokull, le plus grand glacier d'Europe qui s'étend sur 1/10 du territoire islandais. "C'est un site exceptionnel, d'où l'on aperçoit l'océan tout en ayant l'impression d^'être à plus de 6000 mètres d'altitude", dit Franco. L'austère et rocailleuse terre d'Islande convenait idéalement aux séquences himalayennes du film, et notamment au combat qui oppose Bruce Wayne et Ducard (Liam Neeson) sur un lac gelé. C'est également là que Crowley construisit à flanc de montagne un petit village ainsi que la gigantesque entrée du monastère qui héberge le camp d'entraînement de la Ligue des Ombres. "J'ai beaucoup aimé tourner en Islande", déclare Neeson. "C'était étrange d'échouer dans un coin du monde où l'on n'aperçoit ni arbre, ni oiseau. On a un peu l'impression d'évoluer dans le décor d'une pièce de Beckett." L'Islande n'étant traversée que par une seule autoroute à deux voies, la production dut construire sa propre route pour accéder au lac glacé, au village et à l'entrée du monastère. Charles Roven (Producteur) :"Dans cette partie du film, vous assisterez à une très violente tempête. Ce n'est pas un trucage, ce ne sont pas des images fabriquées en ordinateur. Nous avons réellement tourné par un vent de 120 km/h. Plusieurs de nos techniciens ont bien failli s'envoler, mais il en aurait fallu plus pour arrêter Chris Nolan!" Christopher Nolan :"Ce lac glacé était un endroit rêvé pour entamer le tournage mais assez paniquant lorsque la glace a commencé à se fendre, comme dans l'histoire." BATMAN BEGINS est le premier film de la saga du Chevalier de la Nuit à sortir de Gotham City pour donner au spectateur l'occasion de la comparer aux grandes métropoles internationales que sont Londres, New York ou Paris. Nolan décrit son Gotham comme "une version contemporaine, exacerbée, de New York une métropole écrasante, si vaste qu'on n'en voit plus les limites." "Nous avons voulu que le spectateur la perçoive comme un lieu familier mais dangereux", complète Nathan Crowley. Pour capter ce condensé d'ambiances urbaines noires, la production utilisa un maximum de décors naturels, notamment à Chicago. La "Cité des Vents" ne servit pas seulement de référence graphique au chef décorateur, mais fournit également à la production plusieurs extérieurs, dont le "Lower Wacker Drive", au sud de la Chicago River, et une portion de l'Amstutz Highway (restée inachevée). Larry Franco : "La municipalité nous accorda une coopération sans précédent, en nous permettant de fermer des rues à la circulation sur plusieurs centaines de mètres et de filmer en hélicoptère des cascades automobiles spectaculaires en pleine ville." Les passages les plus délicats de cette poursuite furent réalisés à l'aide de modèles réduits, notamment le saut géant de la Batmobile par-dessus les toits. "C'est un décor au 1/3, d'environ 30 m x 50", indique Dan Glass. "À cette échelle, l'effet acquiert un réalisme incontestable. Ainsi, lorsque la voiture roule sur un toit en tuiles, celles-ci se brisent exactement comme elles le feraient dans la réalité. Cela nous a permis de travailler dans des conditions idéales." La majeure partie des extérieurs de Gotham City furent construits à Cardington, un ancien hangar situé à une heure de route de Londres, dont les dimensions gigantesques excédaient largement celles d'un studio classique (270 m de long et 60 de haut, contre 15 pour un plateau de tournage standard). L'équipe y disposait d'une surface au sol équivalente à 16 piscines olympiques. Emma Thomas :"Le tournage à Cardington procure au film un degré de réalisme et une ampleur que nous n'aurions pu obtenir ailleurs. Nous y avons bénéficié en outre d'un contrôle accru sur l'environnement, qui nous a permis de réaliser des cascades avec effets pyrotechniques sans nous préoccuper du vent ou de la météo. Grâce à Cardington, nous avons pu aussi tourner un grand nombre de séquences en nuit américaine, nous épargnant ainsi de longues séances nocturnes." C'est à Cardington que Nathan Crowley fit construire le sinistre et dangereux bidonville des "Narrows" situé sur une île au centre de Gotham et relié à celle-ci par une série de ponts et d'échangeurs. S'inspirant à la fois de l'île Roosevelt de New York, des autoroutes desservant Tokyo et de l'ancienne Kowloon de Hongkong, Crowley créa un décor oppressant qui fait des Narrows une plaie ouverte au cur de Gotham. "Ce décor dont chaque centimètre carré a été créé de toutes pièces, fait totalement illusion à l'écran", note avec satisfaction le chef opérateur Wally Pfister. "On croirait voir une ville la nuit. Je suis heureux d'avoir contribué à cette ambiance." Ce quartier mal famé abrite l'Arkham Asylum où sévit l'abominable Dr. Jonathan Crane. "Le décor m'a ébloui", dit l'interprète du rôle, Cillian Murphy. "La première fois que je l'ai parcouru, son ampleur m'a à la fois terrifié et rempli d'exaltation." Le complexe d'Arkham intègre plusieurs décors naturels des environs de Londres dégageant l'ambiance néo-gothique noire et tourmentée qui convient au monde de Batman. Le pont de Franklin Street, à Chicago, figure dans la scène de l'évasion des redoutables "cobayes" du Dr. Crane. Les intérieurs et extérieurs du Manoir Wayne furent principalement filmés à Mentmore Towers, résidence construite par la famille Rothschild dans les années 1850 et située à environ 1 h 30 de Londres. Les chambres à coucher et un couloir furent en revanche construits à Shepperton. Christopher Nolan :"L'objectif était d'illustrer l'opulence des Wayne d'une manière originale, en évitant les clichés du genre galerie de portraits, panneaux de bois précieux et rangées d'armures. L'ambiance et le look du Manoir sont donc légèrement différents de ce qu'on a connu jusqu'ici." La Batcave où Bruce se fabrique patiemment son extraordinaire panoplie a subi un relookage tout aussi significatif. Christopher Nolan :"Dans les versions antérieures, son architecture était aussi élaborée qu'improbable. Dans BATMAN BEGINS, nous la voyons se transformer graduellement d'une caverne humide, sale et infestée de chauves-souris en un atelier équipé de lampes, d'établis et de tout le matériel qui permettra à Bruce/Batman de devenir opérationnel." Cette pittoresque Batcave de 80 x 40 x 12 mètres fut édifiée à Shepperton et dotée de 24 pompes à eau débitant 45 000 litres/minutes afin d'alimenter une rivière souterraine et une cascade tout en produisant un suintement permanent le long des murs. "J'ai été ébloui en découvrant ce "modèle réduit", et j'ai compris que j'allais avoir quelques problèmes pour l'éclairer", dit Pfister. "Mais je pense que nous avons vraiment réussi à évoquer l'apparence d'une caverne grandeur nature aux parois ruisselantes." La plupart des hôtes nocturnes de la Batcave furent créés en images de synthèse par Dan Glass et son équipe. Dan Glass (Superviseur effets visuels) :"Il y a des limites à ce qu'on peut tirer d'une chauve-souris, même bien dressée, et la difficulté s'accroît avec le nombre. Cela nous a conduits à fabriquer quantité de substituts numériques à partir d'un original cryogénisé, utilisé comme référence visuelle pour les éclairages." Le spectateur sera peut-être surpris d'apprendre que la séquence où Batman "vole" à travers le ciel de Gotham, en faisant un ULM de sa grande cape high-tech rigide, fut réalisée "à l'ancienne" sur un plateau, et sans le moindre effet visuel. "Nous n'avons pas recouru au moindre fond vert", confirme Pfister. La cascade fut réalisée avec de simples câbles soutenant une bonne vieille caméra à travers 250 mètres de décor. Un parfait exemple de la philosophie du "tourner-vrai" chère à Chris." Christopher Nolan :"Le challenge majeur du film fut, en définitive, son ampleur. Nous avons tenté de raconter une immense histoire à l'échelle la plus imposante qui soit. Tout simplement parce que Batman l'exige, et le mérite." Larry Franco :"Ce qui impressionne le plus chez Chris c'est qu'il soit arrivé si jeune à une telle maturité artistique. Il sait d'instinct ce qu'il veut et, surtout, il sait comment l'obtenir." Charles Roven : "Aussi précis soit-il, Chris rester ouvert à d'autres propositions, et il adoptera si elles trouvent un écho en lui. Concluons avec deux points de vue de comédiens : "Je suis
attiré par les réalisateurs qui savent comme lui vous parler
ET vous écouter. Chris est de la race des Spielberg : la mise en
scène est sa seconde nature", déclare Morgan Freeman.
"Il est comme tous les grands réalisateurs", observe
pour sa part Michael Caine. "Il sait communiquer ses intentions en
une seule phrase, et il tombe toujours juste. Mais ne vous laissez pas
abuser par son air relax : son il est aussi acéré
qu'une lame de rasoir, rien ne lui échappe." CHRISTIAN BALE (Bruce Wayne / Batman) Dorigine galloise, Christian Bale passera sa jeunesse en Angleterre, au Portugal et aux États-Unis. Après avoir fait son apprentissage dans des spectacles scolaires, il tient à dix ans son premier rôle professionnel dans "The Nerd" sous la direction de Mike Nichols. Parallèlement à ses études, il travaille la danse et la comédie à Londres et tourne dans la mini-série britannique HEART OF THE COUNTRY. Après avoir interprété Alexis, héritier du trône de Russie, dans le téléfilm ANASTASIA, il débute au cinéma avec EMPIRE DU SOLEIL de Steven Spielberg, qui lui vaut un large succès critique et un prix spécial du National Board of Review. Affirmant dès ce jeune âge un solide tempérament dramatique, Bale a livré certaines de ses plus mémorables interprétations dans PORTRAIT DE FEMME (où il jouait le soupirant tourmenté de Nicole Kidman), VELVET GOLDMINE, ALL THE LITTLE ANIMALS et AMERICAN PSYCHO, dans un rôle de yuppie psychopathe. Bale a aussi tourné sous la direction de Kenneth Branagh (HENRY V), Gabriel Axel (LE PRINCE DE JUTLAND), Thomas Carter (SWING KIDS), Kenny Ortega (NEWSIES), Christopher Hampton (L'AGENT SECRET, d'après Conrad), Philip Saville (METROLAND, avec Emily Watson et Elsa Zylberstein), Michael Hoffman (rôle de Demetrius, face à Calista Flockhart, dans LE SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ). Il a doublé en outre le jeune Thomas dans le dessin animé Disney POCAHONTAS, interprété face à Samuel L. Jackson l'arrogant "méchant" de SHAFT, partagé avec Nicolas Cage la vedette de CAPITAINE CORELLI et avec Frances McDormand celle du film indépendant de Lisa Cholodenko LAUREL CANYON. A la télévision, Bale a interprété Jim Hawkins dans TREASURE ISLAND, donné la réplique à Glenda Jackson dans A MURDER OF QUALITY (d'après John le Carré) et incarné Jésus dans MARY, MOTHER OF JESUS, une production d'Eunice Kennedy Shriver pour NBC. Après BATMAN BEGINS, Christian Bale incarnera le planteur de tabac John Rolfe dans THE NEW WORLD, un film écrit et réalisé par Terrence Malick, puis assurera la vedette de la production indépendante HARSH TIMES, située dans le district South Central de Los Angeles. MICHAEL CAINE (Alfred) Michael Caine a tourné dans plus de cent films et obtenu, entre autres récompenses, lOscar dans HANNAH ET SES SURS et L'UVRE DE DIEU, LA PART DU DIABLE, le National Society of Film Critics Award dans ALFIE, LE DRAGUEUR, le Golden Globe et le British Academy Award dans LÉDUCATION DE RITA, le Golden Globe dans LE PLUS ESCROC DES DEUX et LITTLE VOICE. D'origine très modeste, Michael Caine (alias Maurice Joseph Micklewhite) est né dans le sud de Londres, le 14 mars 1933. Sa mère était femme de ménage, et son père porteur au Marché aux Poissons de Billingsgate. Après avoir vécu une partie de la guerre dans une ferme du Norfolk, il regagne Londres où il commence son apprentissage dacteur dans des spectacles scolaires et monte quelques pièces pour une association de jeunes. Il quitte le lycée à seize ans pour subvenir aux besoins des siens, et exercera une multitude de métiers avant daccomplir ses obligations militaires dans le Queens Royal Regiment en Allemagne et en Corée. De retour à la vie civile, il entre comme assistant régisseur dans une compagnie de répertoire de Horsham (Sussex) puis rejoint le Lowestoft Repertory Theatre (Suffolk), où il tient ses premiers emplois. Il travaille ensuite au Theatre Workshop de Stratford East, puis à Liverpool dans la troupe de Sam Wanamaker avant de regagner Londres à la fin des années cinquante. Abandonnant son patronyme pour celui de Michael Caine (tiré du film OURAGAN SUR LE CAINE), il participera à une bonne centaines dépisodes de séries et jouera dans de nombreuses troupes de répertoire avant de remplacer Peter OToole sur la tournée de "The Long, The Short and the Tall" et de faire sa première création en vedette dans le West End avec la pièce de James Saunders "Next Time Ill Sing To You". En 1964, les producteurs de ZOULOU offrent à Caine sa première chance avec un personnage dofficier snob et hautain qui lui vaut un solide succès critique. Quelques mois plus tard, il joue le plus "planeur" et le plus myope des agents secrets, Harry Palmer, dans IPCRESS, DANGER IMMÉDIAT, et en 1966 triomphe sous les traits dALFIE, LE DRAGUEUR, grâce auquel il remporte sa première citation à lOscar. Consacré par ce personnage de séducteur cynique et désinvolte, Michael Caine débute en 1967 à Hollywood dans QUE VIENNE LA NUIT dOtto Preminger, et tournera dès lors régulièrement pour les plus grands réalisateurs doutre-Atlantique : Joseph L. Mankiewicz (LE LIMIER, face à Laurence Olivier), John Huston (LHOMME QUI VOULUT ETRE ROI, avec Sean Connery), Woody Allen (HANNAH ET SES SURS), Sidney Lumet (PIEGE MORTEL), Brian De Palma (PULSIONS), Stanley Donen (CEST LA FAUTE A RIO), Bob Rafelson (BLOOD AND WINE, avec Jack Nicholson), etc. Michael Caine a également tenu la vedette des téléfilms JACK LÉVENTREUR, JEKYLL ET HYDE et MANDELA AND DE KLERK et incarné le mythique capitaine Nemo dans la mini-série 20000 LIEUES SOUS LES MERS. Il a monté en 1992 la société M & M avec le producteur américain Martin Bregman et produit sous la bannière de celle-ci le thriller BLUE ICE, dont il tenait la vedette avec Sean Young. Commandeur de lEmpire Britannique, Sir Michael Caine a écrit cinq livres : "Not Many People Know That", "Not Many People Know This Either", "Not Many People Know This is 1988", "Not Many People Know This About the Movies", ainsi quun essai sur le métier de comédien : "Acting in Film", et son autobiographie : "Whats It All About ?" (1992). Il possède en outre des intérêts dans quatre restaurants anglais et une brasserie de South Beach Miami. Au cours des trois dernières années, Caine a notamment inscrit à son actif la nouvelle version d'UN AMÉRICAIN BIEN TRANQUILLE signée Phillip Noyce, ainsi QUILLS, LA PLUME ET LE SANG de Philip Kaufman, où il jouait le Dr. Royer-Collard, tourmenteur de Sade, la comédie de Donald Petrie MISS DÉTECTIVE, où il jouait le "conseiller féminité" de Sandra Bullock, LAST ORDERS de Fred Schepisi, LE SECRET DES FRÈRES MCCANN de Tim McCanlies et CRIME CONTRE L'HUMANITÉ de Norman Jewison. LIAM NEESON (Henri Ducard) Liam Neeson a été associé à des succès internationaux comme LA LISTE DE SCHINDLER de Steven Spielberg, qui lui valut une citation à lOscar, au Golden Globe et au British Academy Award, STAR WARS ÉPISODE I LA MENACE FANTOME de George Lucas, où il incarnait le maître Jedi Qui-Gon Jinn, et MICHAEL COLLINS de Neil Jordan, qui lui valut sa deuxième citation au Golden Globe et le prix dinterprétation du Festival de Venise 1996. Durant les trois dernières années, ce comédien charismatique qui n'a cessé d'élargir et diversifier son répertoire, a notamment tourné KINGDOM OF HEAVEN sous la direction de Ridley Scott, remporté le prix d'interprétation de la Los Angeles Film Critics Association dans le rôle-titre de KINSEY de Bill Condon et partagé avec Hugh Grant et Emma Thompson la vedette de la comédie romantique de Richard Curtis LOVE ACTUALLY. En 2002, Neeson a fait son retour à Broadway dans "Les sorcières de Salem" et remporté une citation au Tony Award pour son interprétation de John Proctor. Originaire de Ballymena (Irlande du Nord), Liam Neeson se destine d'abord à l'enseignement. Il suit des études de physique, d'informatique, de mathématiques et d'art dramatique au Queens College de Belfast, puis rallie en 1976 le prestigieux Lyric Players Theatre de Belfast, où il tient son premier rôle professionnel dans "The Risen People" de Joseph Plunkett. Deux ans plus tard, il rejoint la troupe de lAbbey Theatre de Dublin avec laquelle il joue "Le Mouchard", "Streamers", "Des souris et des hommes", "Translations" de Brian Friel et "La Charrue et les Étoiles" de Sean O'Casey, pour laquelle il reçoit un prix d'interprétation. Découvert à lécran sous les traits de Sir Gauvain dans EXCALIBUR de John Boorman, Neeson tourne pour Peter Yates un des rôles principaux de KRULL et apparaît aux côtés de Mel Gibson dans LE BOUNTY de Roger Donaldson. En 1986, il incarne le jésuite Fielding dans MISSION de Roland Joffe, que suivront notamment : LIRLANDAIS de Michael Hodges, DUO POUR UNE SOLISTE dAndrei Konchalovsky, avec Julie Andrews, SUSPECT DANGEREUX de Peter Yates, avec Cher, LE PRIX DE LA PASSION de Leonard Nimoy, avec Diane Keaton, HIGH SPIRITS de Neil Jordan, LA DERNIERE CIBLE de Buddy Van Horn, avec Clint Eastwood, UNE LUEUR DANS LA NUIT de David Seltzer, avec Melanie Griffith, MARIS ET FEMMES de Woody Allen, ROB ROY de Michael Caton-Jones, avec Jessica Lange, BEFORE AND AFTER de Barbet Schroeder, avec Meryl Streep, K-19, LE PIÈGE DES PROFONDEURS de Kathryn Bigelow, avec Harrison Ford, MAFIA PARANO, avec Sandra Bullock, etc. Liam Neeson possède à son répertoire de nombreuses pièces classiques et contemporaines, dont "Anna Christie" dEugene ONeill, où il remporta en 1993 une citation au Tony face à Natasha Richardson, et "The Judas Kiss" de David Hare, où il jouait Oscar Wilde. Il a participé aux mini-séries ELLIS ISLAND, IF TOMORROW COMES et A WOMAN OF SUBSTANCE, aux téléfilms CONDAMNÉ AU SILENCE, avec Peter Coyote, et UN FLIRT SANS CONSÉQUENCES, ainsi qu'à un épisode de "Deux flics à Miami". Au cours des dernières années, il a également contribué à des documentaires comme OUT OF IRELAND, THE GREAT WAR, EVEREST, ALASKA : SPIRIT OF THE WILD, THE ENDURANCE : SHACKLETONS LEGENDARY ANTARCTIC EXPEDITION et JOURNEY INTO THE AMAZING CAVES. KATIE HOLMES (Rachel Dawes) Révélée en 1998 par la série à succès "Dawson", la jeune Katie Holmes s'est imposée en peu de temps par son talent et sa maturité précoce de femme et d'actrice. Née à Toledo (Ohio), elle tient ses premiers rôles au lycée, mais n'envisagera une carrière professionnelle qu'après avoir quitté le Midwest. C'est à New York, lors d'un concours national de comédie qu'elle se laisse convaincre de tenter sa chance sur un pilote de série. Elle décroche ainsi le rôle de Joey dans "Dawson", qui connaît dès sa première saison une immense popularité et devient série n° 1 du réseau Warner. Après une participation à la comédie dramatique d'Ang Lee ICE STORM, Katie Holmes enchaîne, entre les saisons 98 et 99 de "Dawson", trois films en vedette : COMPORTEMENTS TROUBLANTS de David Nutter, GO! de Doug Liman et le thriller MRS. TINGLE, écrit et réalisé par le créateur de "Dawson", Kevin Williamson. Suivront en l'espace de quatre ans : WONDER BOYS de Curtis Hanson, avec Michael Douglas, INTUITIONS de Sam Raimi, avec Cate Blanchett, ABANDON de Stephen Gaghan, en tête de générique, PHONE GAMES de Joel Schumacher, FIRST DAUGHTER de Forest Whitaker, PIECES OF APRIL de Peter Hedges, THE SINGING DETECTIVE de Keith Gordon, avec Robert Downey Jr. et, tout récemment la comédie d'humour noir THANK YOU FOR SMOKING de Jason Reitman, en vedette avec Robert Duvall. GARY OLDMAN (Jim Gordon) Gary Oldman a fait ses débuts sur scène à Londres en 1979. La première partie de sa carrière est marquée par une intense activité théâtrale, notamment au sein du Royal Court, où il se produit en exclusivité de 1985 à 1989. En 1985, il décroche le prix du Meilleur espoir, décerné par Time Out Magazine pour sa création dans "The Pope's Wedding", et partage avec Sir Anthony Hopkins le prix du London Critic's Circle. Révélé dans SID & NANCY dAlex Cox, où son interprétation de Sid Vicious limposa demblée parmi les grands acteurs dramatiques de sa génération, Gary a inscrit à son actif des films comme PRICK UP de Stephen Frears (qui lui valut une citation au British Academy Award), JFK dOliver Stone (dans le rôle de Lee Harvey Oswald), ROSENCRANTZ ET GUILDENSTERN SONT MORTS de Tom Stoppard, DRACULA de Francis Coppola (rôle-titre), TRUE ROMANCE de Tony Scott, LUDWIG VAN B. de Bernard Rose (rôle-titre), LES ANGES DE LA NUIT de Phil Joanou, ROMEO IS BLEEDING de Peter Medak, AIR FORCE ONE de Wolfgang Petersen, LES AMANTS DU NOUVEAU MONDE de Roland Joffe, LÉON et LE CINQUIEME ÉLÉMENT de Luc Besson, MANIPULATIONS de Rod Lurie (dont il était également producteur exécutif), HANNIBAL de Ridley Scott et HARRY POTTER ET LE PRISONNIER D'AZKABAN. Sa première réalisation, le percutant NE PAS AVALER, lui a rapporté le British Academy Award du meilleur film anglais et du meilleur scénario original et le prix Channel 4 du Festival d'Édimbourg, et a valu à sa jeune interprète, Kathy Burke, un prix au Festival de Cannes. Né à New Cross (Londres) en 1958, licencié de théâtre du Rose Bruford College of Speech and Drama, Gary Oldman a également interprété avec la Royal Shakespeare Company la trilogie des "War Plays" dEdward Bond et inscrit à son répertoire des pièces comme "Roméo et Juliette", "They Shoot Horses, Dont They ?", "Women, Beware, Women", etc. Gary Oldman a fait de nombreuses créations à la télévision britannique, notamment dans MEANTIME de Mike Leigh et THE FIRM du regretté Alan Clark. Il a tourné dans le téléfilm DEAD-END FOR DELILA, réalisé par Phil Joanou dans le cadre de la collection "Fallen Angels", a incarné Ponce Pilate dans la mini-série de Roger Young JESUS et participé en guest star à la série "Friends", où son rôle d'acteur alcoolique lui valut une citation à l'Emmy. Gary Oldman a fondé avec en 1995 Douglas Urbanski la société de production SE8 Group, sous la bannière de laquelle ont été produits NE PAS AVALER, MANIPULATIONS (qui remporta trois citations à l'Oscar) et le film de cape et d'épée de Jake Scott GUNS 1748. Il tourne actuellement HARRY POTTER AND THE GOBLET OF FIRE. CILLIAN MURPHY (Le Dr. Jonathan Crane) Cillian Murphy s'est fait connaître du public international dans le rôle vedette du thriller post-apocalyptique de Danny Boyle 28 JOURS PLUS TARD. Venu du théâtre, Murphy s'est révélé dans la pièce "Disco Pigs", primée "meilleur spectacle de création" aux Festivals de Dublin (1996) et Édimbourg (1997), dont il tourné ultérieurement l'adaptation sous la direction de Kirsten Sheridan. Dans l'intervalle, l'acteur connut plusieurs succès marquants dans "Beaucoup de bruit pour rien" (rôle de Claudio) et deux pièces mises en scène par Garry Hyne : "The Country Boy" (rôle-titre) et "Junon et le Paon". Il a également tenu le rôle d'Adam dans "The Shape of Things" de Neil LaBute au Gate Theatre de Dublin et celui de Christy dans "Playboy of the Western World". Murphy compte parmi ses principaux films et téléfilms ON THE EDGE de John Carney, SWEETY BARRETT de Stephen Bradley, THE AMBASSADOR, pour BBC, LA TRANCHÉE de William Boyd, SUNBURN de Nelson Hume, HOW HARRY BECAME A TREE de Goran Paskaljevic, RETOUR À COLD MOUNTAIN d'Anthony Minghella, la comédie noire de John Crowley INTERMISSION et LA JEUNE FILLE À LA PERLE de Peter Webber, où il interprète Pieter, le jeune garçon boucher amoureux de Scarlet Johansson. Cillian Murphy a aussi tenu le rôle principal de la dramatique BBC de David Yeats "The Way We Live Now" et cosigné avec Paloma Beaza le scénario du court métrage "The Watchmen", sélectionné pour le prix du meilleur court métrage par la chaîne Turner Classic Movie. Il sera également cette année aux génériques de RED EYE de Wes Craven et BREAKFAST AT PLUTO de Neil Jordan (avec Liam Neeson, Stephen Rea et Brendan Gleeson). Cillian Murphy tourne actuellement THE WIND THAT SHAKES THE BARLEY de Ken Loach, l'histoire de deux frères engagés en 1919 dans la lutte pour l'indépendance de l'Irlande. TOM WILKINSON (Carmine Falcone) Tom Wilkinson a remporté une citation à l'Oscar et au Screen Actros Guild Award, ainsi que le Prix Spécial du Jury du Festival de Sundance, le New York Film Critics Circle Award et l'Independent Spirit Award dans le drame de Todd Field IN THE BEDROOM, dont il partageait la vedette avec Sissy Spacek. Acteur de composition de renom international, Wilkinson se partage entre l'Angleterre et les États-Unis et a été cité au British Academy Award pour le rôle de Fennyman dans SHAKESPEARE IN LOVE de John Madden et pour celui de Gerald, l'ancien contremaître fou de tango, dans THE FULL MONTY de Peter Cattaneo. Wilkinson compte parmi ses autres films AU NOM DU PERE de Jim Sheridan, PRIEST dAntonia Bird, SMILLA de Bille August, LOMBRE ET LA PROIE de Stephen Hopkins, WETHERBY de David Hare, OSCAR & LUCINDA de Gillian Armstrong, OSCAR WILDE (dans le rôle de Lord Queensberry) de Brian Gilbert, THE PATRIOT LE CHEMIN DE LA LIBERTÉ de Roland Emmerich, RAISON ET SENTIMENTS et CHEVAUCHÉE AVEC LE DIABLE dAng Lee, THE GOVERNESS de Sandra Goldbacher, RUSH HOUR de Brett Ratner, LE CHEVALIER BLACK de Gil Junger, L'IMPORTANCE D'ÊTRE CONSTANT d'Oliver Parker, LA JEUNE FILLE À LA PERLE de Peter Webber, avec Scarlet Johnansson, STAGE BEAUTY de Richard Eyre et ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND de Michel Gondry, avec Jim Carrey et Kate Winslet Vétéran du petit écran, Tom Wilkinson a été le héros de la série policière "Resnick" et a participé à dinnombrables productions télévisées britanniques, dont "Prime Suspect 1", avec Helen Mirren, "Inspecteur Morse", "Martin Chuzzlewit", "First Among Equals" et le téléfilm de Brian Gilbert SHARMA AND BEYOND. Il a été cité à l'Emmy et au Golden Globe pour sa contribution au téléfilm NORMAL, où il avait pour partenaire Jessica Lange, et au British Academy Award dans COLD ENOUGH FOR SNOW de Piers Haggard. Wilkinson sest produit au sein de la Royal Shakespeare Company et sur les planches du National Theatre, du Hampstead Theatre, du Young Vic et du Royal Court, dans des classiques comme "Oncle Vania", "Hamlet", "Les Revenants" (qui lui rapporta le Critics Circle Award), "Un ennemi du peuple" (avec Vanessa Redgrave), "Les trois surs", "Henry V", "Peer Gynt", "Le Roi Lear" (rôle-titre) et "Les Sorcières de Salem" (John Proctor). Il a assuré récemment la première mondiale de la pièce de David Hare "My Zinc Bed" en compagnie de Julia Ormond. Parmi ses prochains films : A GOOD WOMAN, avec Helen Hunt et Scarlet Johansson, PICCADILLY JIM, avec Sam Rockwell et Allison Janney, et THE EXORCISM OF EMILY ROSE (en cours de tournage à Vancouver, avec Laura Linney). RUTGER HAUER (Richard Earle) Rutger Hauer a tourné dans plus de cinquante films couvrant un large éventail de styles et genres, de la SF visionnaire (BLADE RUNNER de Ridley Scott) à la fable humaniste (LA LÉGENDE DU SAINT BUVEUR d'Ermanno Olmi), en passant par les aventures fantastiques de LADYHAWKE, LA FEMME DE LA NUIT (Richard Donner), le film d'action, la biographie déjantée (CONFESSIONS D'UN HOMME DANGEREUX de George Clooney) ou encore l'adaptation de romans graphiques (le récent SIN CITY de Robert Rodriguez et Frank Miller, dans le rôle de l'abominable Cardinal Roark). Révélé par TURKISH DÉLICES de son compatriote Paul Verhoeven, Hauer tourne en vedette dans trois autres succès européens de celui-ci : SPETTERS, KEETJE TIPPEL et SOLDIER OF ORANGE, ainsi que dans LA CHAIR ET LE SANG avant d'apparaître aux côtés de Sylvester Stallone dans LES FAUCONS DE LA NUIT de Bruce Malmuth. Un an plus tard, il s'impose dans BLADE RUNNER et en 1982 compose un mémorable Albert Speer dans la mini-série INSIDE THE THIRD REICH. Alternant avec succès productions grand public et cinéma d'auteur, il tourne successivement LADYHAWKE, LA FEMME DE LA NUIT aux côtés de Michelle Pfeiffer et LA LÉGENDE DU SAINT BUVEUR, qui décroche le Lion d'Or à Venise et lui vaut un prix d'interprétation au Festival International de Seattle. Lauréat du Golden Globe pour LES RESCAPÉS DE SOBIBOR, Rutger Hauer compte parmi ses nombreux téléfilms FATHERLAND (qui lui a valu une citation à ce même prix), AMÉLIA EARHART : LE DERNIER VOL, avec Diane Keaton, MERLIN, avec Sam Neill et Isabella Rossellini, LE 10ÈME ROYAUME, LE CAUCHEMAR DE LAURA, L'ENFER DES NEIGES, LE COMPAGNON DU GRAND NORD (d'après "L'Appel de la Forêt" de Jack London), WWW.CRIME.COM, À LA VIE À LA MORT et ANGLE MORT (diffusé en salle). Il a participé en guest star à des séries aussi populaires que "Alias" et "Smallville". Rutger Hauer a produit plusieurs documentaires, dont "Prosit Ermanno", sur la carrière d'Ermanno Olmi, "Who Are They", sur la vie d'un sans domicile fixe, et "Kill the camera", sur le tournage du film BUFFY THE VAMPIRE SLAYER. Il a également coréalisé et interprété le court métrage "The Room", présenté avec succès au Festival du Film des Pays-Bas et couronné au 15ème Festival de Paris. Citons parmi ses nombreux autres films THE BEANS OF EGYPT, MAINE de Jennifer Warren, VOYAGE de John Mackenzie, NOSTRADAMUS de Roger Christian, MARIETTE IN ECSTASY du chef opérateur John Bailey et SIMON LE MAGICIEN de Ben Hopkins Rutger Hauer a tourné récemment MINOTAUR et une nouvelle version de L'AVENTURE DU POSEIDON pour NBC. KEN WATANABE (Ra's al Ghul) Ken Watanabe a émergé sur la scène internationale avec LE DERNIER SAMOURAÏ d'Edward Zwick, où le rôle du charismatique guerrier Katsumoto lui valut une citation à l'Oscar et au Screen Actors Guild Award, ainsi que le Golden Globe. Venu du théâtre classique, Ken Watanabe débute au sein de la troupe Madoka, basée à Tokyo, où il se révèle sous la direction de Yuko Nigawara dans le rôle principal de "Shimodani Mannen-cho Monogatari". En 1982, il fait son entrée à la télévision dans "Unknown Rebellion", et en 1987 impose sa majestueuse présence dans la saga historique NHK "Dokuganryu Masamune". Reconnu dès lors comme l'un des meilleurs interprètes de ce genre, il le servira avec un succès considérable dans les séries "Oda Nobunaga", "Chushingura" et le film BAKUMATSU JUNJYO DEN. Watanabe a illustré ses multiples talents dans des productions télévisées comme "Ikebukuro West Gate Park", "I Want You" et les films SPACE TRAVELERS, DROWNING FISH et THE SUN RISES AGAIN. Il a figuré en 2003 au générique de FIGHT WIHOUT LOYALTY/MURDER, version réactualisée d'une populaire série de films yakusa, et est actuellement au générique du film T. R. Y. On le reverra cette année dans l'épopée romantique MEMOIRS OF A GEISHA, réalisée par Rob Marshall (CHICAGO), produite par Lucy Fisher, Douglas Wick et Steven Spielberg d'après le best-seller d'Arthur Golden. MORGAN FREEMAN (Lucius Fox) Acteur charismatique, doté dune autorité et dune présence exceptionnelles, Morgan Freeman a obtenu cette année l'Oscar pour MILLION DOLLAR BABY de Clint Eastwood. Cité à lOscar pour LA RUE de Jerry Schatzberg, MISS DAISY ET SON CHAUFFEUR de Bruce Beresford (qui lui rapporta aussi le Golden Globe et l'Ours d'Argent du Festival de Berlin) et LES ÉVADÉS de Frank Darabont, Freeman compte parmi ses titres GLORY dEdward Zwick LE BUCHER DES VANITÉS de Brian De Palma, SEVEN de David Fincher, IMPITOYABLE de Clint Eastwood, AMISTAD de Steven Spielberg, dans le rôle de l'abolitionniste Theodore Jackson, DEEP IMPACT de Mimi Leder, dans le rôle du Président des États-Unis, LE COLLECTIONNEUR de Gary Fleder, avec Ashley Judd, NURSE BETTY de Neil LaBute, avec Renée Zellweger, SUSPICION de Stephen Hopkins, d'après GARDE À VUE, avec Gene Hackman, CRIMES ET POUVOIR de Carl Franklin, avec Ashley Judd, LA SOMME DE TOUTES LES PEURS, DREAMCATCHER L'ATTRAPE-RÊVES de Lawrence Kasdan, d'après Stephen King, LEVITY d'Ed Solomon, avec Billy Bob Thornton, BRUCE TOUT-PUISSANT de Tom Shadyac (dans le rôle de Dieu) et THE BIG BOUNCE de George Armitage, avec Owen Wilson. Né à Memphis (Tennessee) en 1937, Morgan Freeman débute dans une troupe de danseurs et musiciens de San Francisco et travaille avec le chorégraphe Matt Mattox avant de tenir ses premiers rôles off-Broadway dans "The Nigger Lovers" et "Coriolan", qui lui vaut lObie. Découvert à Broadway en 1968 aux côtés de Pearl Bailey et Cab Calloway dans "Hello, Dolly !", il y jouera notamment "Mère Courage", "Purlie" et "The Mighty Gents", pour lequel il sera cité au Tony et obtiendra le Drama Desk Award et le Clarence Derwent Award. Il décrochera en outre trois Obies dans "The Gospel at Colonus", "Mère Courage" et "Driving Miss Daisy". Morgan Freeman débute à lécran dans LE PRETEUR SUR GAGES de Sidney Lumet, et fait de brèves apparitions dans BRUBAKER de Stuart Rosenberg, LIL DU TÉMOIN de Peter Yates et LAFFRONTEMENT de Paul Newman avant de simposer dans le rôle du souteneur hyper-violent de LA RUE. Outre les films précités, on la vu en vedette dans JOHNNY BELLE GUEULE de Walter Hill, ROBIN DES BOIS, PRINCE DES VOLEURS de Kevin Reynolds, POURSUITE dAndrew Davis, et LE MASQUE DE LARAIGNÉE de Lee Tamahori, où il reprenait son personnage du COLLECTIONNEUR. Il a signé en 1993 son premier long métrage : BOPHA !, un drame de lapartheid interprété par Danny Glover, Malcolm McDowell et Alfre Woodard. Morgan Freeman a obtenu en outre le National Society of Film Critics et les New York et Los Angeles Film Critics Awards pour LA RUE. Il a tenu de 1982 à 1984 un rôle régulier dans le feuilleton "Another World" et sest illustré dans plusieurs téléfilms, dont LA MORT N'A PAS DE COULEUR, CLINTON AND NADINE, LES RÉVOLTÉS DATTICA, THE ATLANTA CHILD MURDERS, THE MARVA COLLINS STORY, ROLL OF THUNDER et THE HOLLOW IMAGE. Morgan Freeman a fait son apparition la plus récente à la scène dans le rôle de Petruchio de "La Mégère Apprivoisée", face à Tracey Ullmann. Il a enchaîné au cours des derniers mois pas moins de cinq films, dont EDISON, avec Justin Timberlake, LL Cool J et Kevin Spacey, BATMAN BEGINS, AN UNFINISHED LIFE de Lasse Hallström, avec Jennifer Lopez et Robert Redford, et le film d'action UNLEASHED, produit par Luc Besson, où il a pour partenaire Jet Li. Il a assuré en outre la production exécutive du téléfilm
MUTINY (1999) et de trois de ses films : SUSPICION, LE MASQUE DE L'ARAIGNÉE
et LEVITY. CHRISTOPHER NOLAN (Réalisateur/Scénariste) Christopher Nolan a connu son plus récent succès critique avec le thriller psychologique ultra-noir INSOMINA, produit par Warner Bros. Pictures, Section 8 et Witt-Thomas Films, et interprété par Al Pacino, Hilary Swank et Robin Williams. En 2000, Nolan éclatait sur la scène internationale avec son second long métrage, le labyrinthique MEMENTO. Inspiré d'une nouvelle de Jonathan Nolan, le film suivait les efforts désespérés d'un amnésique pour recomposer son passé. Réalisé pour un budget modique, MEMENTO remporta une cascade de prix et nominations, dont le prix du meilleur film de l'année, décerné par les Broadcast Film Critics, lIndependent Spirit Award du meilleur réalisateur et du meilleur scénario, le Waldo Salt Award du meilleur scénario au Festival de Sundance, lAFI Award du scénariste de lannée, une citation de la Directors Guild of America, une citation à lOscar du meilleur scénario et au Golden Globe. Natif de Londres, Christopher Nolan réalise ses premiers films dès lâge de sept ans, avec la caméra super 8mm de son père. En 1989, la chaîne PBS diffuse son court métrage "Tarantella". En 1996, un autre de ses courts métrages : "Larceny", est présenté au Festival du Film de Cambridge. Pour son premier long métrage : FOLLOWING, dont il assure également lécriture et cosigne le montage, Nolan remportera en 1998 le prix de la mise en scène au Festival International de Newport, le Tiger Award au Festival International de Rotterdam, le Prix Hitchcock au Festival de Dinard et le Black & White Award au Slamdance Festival. Le film sera également présenté à Toronto et Hongkong avant d'être distribué aux États-Unis, en Angleterre, en France et dans divers territoires EMMA THOMAS (Productrice) Emma Thomas a débuté dans le long métrage avec FOLLOWING de Christopher Nolan. Tourné le week-end durant une année entière, dans le plus pur style "guérilla", ce film au budget dérisoire fut présenté dans de nombreux festivals internationaux avant d'être distribué à travers le monde entier. Deux ans plus tard, Emma Thomas travailla comme productrice associée sur le thriller culte de Nolan MEMENTO, qui leur apporterait à tous deux la consécration publique et critique. En 2002, elle produisait son premier film de studio, le film noir INSOMNIA, interprété par Al Pacino, Hilary Swank et Robin Williams. Emma Thomas a fait ses études au prestigieux University College de Londres et a fait ses premières armes chez Working Title Films, où elle acquit en cinq ans une solide expérience pratique de la production et du travail en équipe. Thomas et son mari Nolan travaillent actuellement au développement des projets THE PRESTIGE et THE EXEC sous la bannière de leur société, Syncopy. Le couple et sa famille résident à Los Angeles. CHARLES ROVEN (Producteur) Charles Roven a produit en vingt années de carrière des succès critiques et commerciaux qui ont rapporté collectivement plus de 1,5 milliard de dollars sur le marché international. Cofondateur d'Atlas Entertainment et Atlas/Third Rail Management, il est fondateur principal du conglomérat Mosaic Media Group, que ces deux sociétés intégrèrent en 1999. Roven a produit récemment SCOOBY-DOO, qui rapporta plus de 275 millions de dollars sur le marché international, et SCOOBY-DOO 2 : LES MONSTRES SE DÉCHAÎNENT, qui démarra en tête du box-office américain. Il se partage actuellement entre les postproductions de THE BROTHERS GRIMM de Terry Gilliam (dont la distribution réunit Matt Damon et Heath Ledger) et d'une comédie musicale HBO interprétée par le groupe Outkast. Au cours des derniers mois, Roven a aussi produit la comédie familiale à succès KICKING AND SCREAMING, avec Will Ferrell. Né à Los Angeles, Roven fait ses études à lUCLA et à la section Cinéma de lUSC. Après avoir travaillé sur une douzaine de films détudiants, il exerce les fonctions de producteur associé sur le film culte de James B. Harris SOME CALL IT LOVING (Sleeping Beauty), puis devient agent. Cest ainsi quil fait la connaissance de la triple championne de "hot rod" Shirley Muldowney, dont il produit en 1983 la biographie : HEART LIKE A WHEEL, réalisée par Jonathan Kaplan, avec Bonnie Bedelia et Beau Bridges. En 1990, Charles Roven sassocie avec Robert Cavallo à la tête de la société de production musicale et cinématographique Roven/Cavallo Entertainment, qui produira notamment CADILLAC MAN et SANG CHAUD POUR MEURTRE DE SANG-FROID, assurera la représentation de divers groupes et artistes musicaux et prendra en 1994 à l'arrivée de la regrettée Dawn Steel le nom dAtlas Entertainement. En 1998, Cavallo quittera la société, dont Roven assumera alors la direction. Charles Roven compte parmi ses productions des films aussi éclectiques que LARMÉE DES DOUZE SINGES de Terry Gilliam, LE TÉMOIN DU MAL de Gregory Hoblit, LA CITÉ DES ANGES de Brad Silberling, LES ROIS DU DÉSERT de David O. Russell, SISTER ACT, ACTE II de Bill Duke, RASTA ROCKETT et CHÉRIE, JAI AGRANDI LE BÉBÉ de Jon Turteltaub et LE GARDIEN DU MANUSCRIT SECRET de Paul Hunter. Également associé aux activités musicales de Mosaic, Roven y a participé à la production des bandes originales de SCOOBY-DOO et sa suite. Lalbum de LA CITÉ DES ANGES, n°1 des ventes cinéma en 1998 avait obtenu trois Grammy Awards et donné lieu à deux singles classés n°1 pour les artistes Atlas/Third Rail Alanis Morissette et The Goo Goo Dolls. LARRY FRANCO (Producteur) Larry Franco compte parmi ses nombreuses productions HULK d'Ang Lee, JURASSIC PARK III de Joe Johnston et trois autres titres de ce réalisateur : ROCKETEER, JUMANJI et CIEL DOCTOBRE (couronné à l'Humanitas Award et au Broadcast Film Critics Award). Franco est également un proche collaborateur de Tim Burton dont il a notamment produit MARS ATTACKS! Né en Californie, Franco commence ses études à lUniversité de Santa Cruz, puis passe une licence de Cinéma à lUCLA. En 1974, il suit un stage de la Directors Guild, qui lui donne loccasion de travailler sur une vingtaine dépisodes de la série "LHomme qui valait trois milliards". Il collabore ensuite comme deuxième assistant à des films aussi divers que BLACK SUNDAY de John Frankenheimer, APOCALYPSE NOW de Francis Coppola, LE RÉCIDIVISTE dUlu Grosbard ou DROLE DEMBROUILLE de Colin Higgins avant de passer premier assistant sur THE ROSE de Mark Rydell. Durant une dizaine dannées, sa carrière sera étroitement liée à celle de John Carpenter : premier assistant sur FOG et LE ROMAN D'ELVIS, producteur associé sur THE THING, co-producteur sur CHRISTINE, producteur sur NEW YORK 1997, STARMAN, LES AVENTURES DE JACK BURTON, PRINCE DES TENEBRES et INVASION LOS ANGELES. Larry Franco a également travaillé auprès de Tim Burton, en tant que coproducteur sur BATMAN, LE DÉFI et comme producteur exécutif sur SLEEPY HOLLOW. Il a occupé en outre les postes de coproducteur sur TANGO & CASH dAndrei Konchalovsky, de producteur associé sur CUTTER'S WAY d'Ivan Passer et de producteur délégué sur INSTANTS DE BONHEUR de James Foley. DAVID S. GOYER (Scénario/sujet original) David S. Goyer a longtemps voué un culte à la frange la plus obscure et la plus branchée des comic-books avant de s'imposer comme l'un des adaptateurs les plus inspirés du genre avec DARK CITY d'Alex Proyas, THE CROW : LA CITÉ DES ANGES de Tim Pope et la trilogie BLADE. Goyer a fait ses débuts dans la réalisation en 2002 avec la comédie ZIGZAG, adaptée du roman de Landon Napoleon et interprétée par Wesley Snipes, John Leguizamo, Oliver Platt, Natasha Lyonne et le nouveau-venu Sam Jones III. Il a écrit, produit et réalisé en 2004 BLADE : TRINITY, avec Wesley Snipes, Kris Kristofferson, Jessica Biel, et a signé récemment un contrat de premier regard d'un an avec Warner Bros. en vue de développer une adaptation de la série DC Comics "The Flash", dont il assurera aussi la réalisation. Il produit en outre pour le studio une nouvelle version de SOLEIL VERT et se prépare à produire avec Bently Tittle et Pascale Flaubert le film noir THE FALL, inspiré du roman graphique d'Ed Brubaker et Jason Lutes. Originaire d'Ann Arbor (Michigan), David S. Goyer se passionne dès l'enfance pour l'univers des comics et décide très vite de s'y consacrer. À 22 ans, durant des études de cinéma à l'USC, il vend son premier scénario qui donnera naissance au film d'action et d'aventures de Deran Sarafian COUPS POUR COUPS, interprété par Jean-Claude Van Damme. Il s'essaie ensuite au cinéma d'horreur avec LES MAITRES DU MONDE de Sturt Orme et travaillera plus tard comme producteur sur MISSION TO MARS de Brian De Palma et comme créateur, scénariste et producteur exécutif sur la série "Sleepwalkers". En 1998, Goyer connaît son premier succès international avec son adaptation de la collection Marvel Comics "Blade", dédiée aux exploits d'un légendaire tueur de vampires. Le film, interprété par Wesley Snipes et Kris Kristofferon et réalisé par Stephen Norrington, s'inscrira parmi les grandes réussites du genre par son mélange inédit d'action et d'humour. En 2002, Goyer écrira et produira BLADE II, réalisé par Guillermo Del Toro, avec Snipes, Kristofferson, techky Karyo, Luke Goss et Ron Perlman. Outre ses divers projets de films, Goyer fera à l'automne 2005 son come-back au petit écran avec la série de science-fiction CBS "Threshold", dont il assurera la production exécutive avec David Heyman et Brannon Braga et a déjà réalisé le pilote. BENJAMIN MELNIKER (Producteur exécutif) Benjamin Melniker entretient une relation suivie avec les éditions DC Comics. En association avec Michael E. Uslan, il a été associé à chacun des longs métrages de cinéma et de télévision adaptés de BATMAN et a notamment assuré la production exécutive de : BATMAN de Tim Burton, interprété par Jack Nicholson et Michael Keaton ; BATMAN, LE DÉFI, également réalisé par Burton, avec Keaton, Michelle Pfeiffer et Danny DeVito ; BATMAN FOREVER de Joel Schumacher, avec Jim Carrey, Tommy Lee Jones et Val Kilmer ; BATMAN ET ROBIN de Schumacher, avec Arnold Schwarzenegger, Uma Thurman, Alicia Silverstone, Chris O'Donnell et George Clooney ; CATWOMAN de Pitof, inspiré de la plus célèbre héroïne de la franchise "Batman", avec Halle Berry dans le rôle-titre, Sharon Stone et Lambert Wilson. Melniker a produit tout récemment CONSTANTINE de Francis Lawrence, d'après la collection de romans graphiques DC Comics/Vertigo Hellblazer et a exercé les fonctions de producteur associé sur BENJAMIN GATES ET LE TRÉSOR DES TEMPLIERS, chez Disney. Melniker a travaillé pendant trente ans à la MGM, où il termina sa carrière comme vice-président exécutif. Durant cette période, il eut le privilège de collaborer à plusieurs comédies musicales du légendaire producteur Arthur Freed, dont GIGI, ainsi qu'à des classiques comme BEN-HUR, 2001 ou DOCTEUR JIVAGO. Avant de s'associer, en 1979, avec Michael E. Uslan, Melniker assura la production exécutive de LIQUIDEZ LINSPECTEUR MITCHTELL dAndrew V. McLaglen et SHOOT de Harvey Hart. Melniker et Uslan ont également exercé les fonctions de producteur exécutif sur LA CRÉATURE DU MARAIS de Wes Craven (adapté du comic-book "Swamp Thing"), THE RETURN OF SWAMP THING de Jim Wynorski, les vidéos animées BATMAN : MASK OF THE PHANTASM, BATMAN BEYOND : RETURN OF THE JOKER (couronnée à l'Annie Award), BATMAN AND MR. FREEZE : SUBZERO. Producteur exécutif de la série TV animée "Where on Earth is Carmen Sandiego ?", qui lui valut lEmmy, Melniker a également occupé ce poste sur les téléfilm AVEC INTENTION DE NUIRE, adapté du best-seller de Robin Cook, et THREE SOVEREIGNS FOR SARAH, la série animée "Batman", etc. MICHAEL E. USLAN (Producteur exécutif) Michael E. Uslan a produit, avec son associé Benjamin Melniker, certains des films les plus mémorables des deux dernières décennies. Bédéphile érudit et passionné, il a produit récemment CONSTANTINE, d'après les romans graphiques du cycle Hellblazer, avec Keanu Reeves dans le rôle-titre. Uslan a notamment exercé les fonctions de producteur exécutif sur BATMAN (qui lui rapporta un People's Choice Award), BATMAN, LE DÉFI et BATMAN FOREVER, ainsi que sur CATWOMAN de Pitof, LA CRÉATURE DU MARAIS de Wes Craven, THE RETURN OF SWAMP THING de Jim Wynorski, les vidéos animées BATMAN : MASK OF THE PHANTASM, BATMAN BEYOND : RETURN OF THE JOKER (couronnée à l'Annie Award), BATMAN AND MR. FREEZE : SUBZERO ; la série TV animée "Where on Earth is Carmen Sandiego ?", qui lui valut lEmmy. Melniker a également assuré ces fonctions sur les téléfilms AVEC INTENTION DE NUIRE, adapté du best-seller de Robin Cook, et THREE SOVEREIGNS FOR SARAH, la série animée "Batman", etc. Michael E. Uslan fut le premier professeur à enseigner la bande dessinée, dès 1971, à lUniversité de lIndiana. On lui doit une douzaine de livres sur les comic books et la culture populaire, dont "The Comic Book in America", "The Comic Book Revolution", "America At War", "Mystery in Space", "The Best of Archie" et "Dick Clarks The First 25 Years of Rock and Roll". Uslan a également écrit divers fascicules de "Batman" et "The Shadow" pour DC Comics et collaboré à plusieurs bandes dessinées dont "Terry and the Pirates" et "Just Imagine" (avec Stan Lee). Citons parmi ses divers projets en développement : une version filmée du comic-book "Shazam", un film en prises de vues tiré de "The Spirit" de Will Eisner et WAY OF THE RAT, en association avec Frank Darabont et Chuck Russell. WALLY PFISTER, A.S.C. (Directeur de la photographie) Pfister fait ses premières armes comme caméraman dactualités, puis soriente vers le documentaire. Il remporte deux Emmys pour ses contributions à lémission PBS "Frontline" et une citation à lOscar 1991 du meilleur court métrage pour "Sen-Zen Nin-Na", son film de fin détudes à lAmerican Film Institute. Il travaille ensuite comme cadreur sur des films comme PHÉNOMÈNE, LAMOUR À TOUT PRIX et LES LIENS DU SOUVENIR avant de passer chef opérateur. Couronné au Festival International de Santa Monica pour sa contribution à THE HI-LINE de Ron Judkins, Pfister a également éclairé des films comme SCOTLAND, PA. de Billy Morrissette, RHAPSODY IN BLOOM de Craig M. Saavedra et A KID IN ALADDIN'S PALACE de Robert L. Levy. Il a contribué en outre aux téléfilms SANCTUARY, SHARING THE SECRET, BREAKFAST WITH EINSTEIN et SKETCH ARTIST, pour lequel il décrocha une citation au CableACE Award. NATHAN CROWLEY (Chef décorateur) Nathan Crowley qui collabora pour la première fois avec Christopher Nolan à l'occasion d'INSOMNIA, travaille actuellement sur la production Warner Bros. IL MARE, interprétée par Keanu Reeves et Sandra Bullock, après avoir notamment créé les décors d'AN EVERLASTING PIECE de Barry Levinson, EN TERRITOIRE ENNEMI de John Moore et VERONICA GUERIN de Joel Schumacher. Natif de Londres, Crowley a assuré la direction artistique de BRAVEHEART de Mel Gibson, ASSASSINS de Richard Donner et MISSION : IMPOSSIBLE 2 de John Woo et a collaboré en Angleterre à la série BBC à succès "The Ambassador" et au téléfilm FALLING FOR A DANCER. Il compte également à son actif LOS ANGELES 2013 de John Carpenter, HOOK de Steven Spielberg, MYSTERY MEN de Kinka Usher (tous trois comme dessinateur de décors) et ENNEMIS RAPPROCHÉS d'Alan J. Pakula (en tant que directeur artistique des séquences de Dublin), sans oublier la série "Star Trek Deep Space Nine" et divers spots publicitaires. LEE SMITH (Chef monteur) Collaborateur de longue date de Peter Weir, Lee Smith a exercé ses talents de chef monteur sur MASTER AND COMMANDER ; de monteur/sound designer sur THE TRUMAN SHOW (cité au Best Sound Award des Motion Picture Sound Editors), ÉTAT SECOND et GREEN CARD ; de monteur adjoint sur LE CERCLE DES POÈTES DISPARUS (cité au British Academy Award du meilleur montage) ; de monteur associé/sound designer sur L'ANNÉE DE TOUS LES DANGERS (cité au Golden Reel Award de la MPSE). Il a également travaillé au remix de GALLIPOLI. Smith, qui débuta comme assistant monteur aux Film Production Services en 1976, a collaboré avec la plupart des grands réalisateurs australiens : Bruce Beresford (HÉROS OU SALOPARDS), Phillip Noyce (CALME BLANC), George Miller (LORENZO), Gillian Armstrong (LES QUATRE FILLES DU DOCTEUR MARCH) et Jane Campion (LA LEÇON DE PIANO, PORTRAIT DE FEMME, HOLY SMOKE). Lauréat de l'Australian Film Institute Award et du MPSE Award pour LA LEÇON DE PIANO, il a été cité par la MPSE sur RAPA NUI de Kevin Reynolds et a également inscrit son nom aux génériques de ROBOCOP II d'Irvin Kershner, JOEY de Ian Barry, COMMUNION et HOWLING III de Philippe Mora, et plus récemment, THE RAGE IN PLACID LAKE de Tony McNamara, BLACK AND WHITE de Craig Lahiff, BUFFALO SOLDIERS de Gregor Jordan et RISK d'Alan White. LINDY HEMMING (Chef costumière) Lauréate de lOscar pour sa contribution à TOPSY-TURVY de Mike Leigh, Lindy Hemming a été sélectionnée au British Academy Award pour QUATRE MARIAGES ET UN ENTERREMENT de Mike Newell et la série "Porterhouse Blue", et a notamment exercé ses talents sur quatre films de la nouvelle série James Bond : GOLDENEYE de Martin Campbell, DEMAIN NE MEURT JAMAIS de Roger Spottiswoode, LE MONDE NE SUFFIT PAS de Michael Apted et MEURS UN AUTRE JOUR de Lee Tamahori, ainsi que sur MY BEAUTIFUL LAUNDERETTE de Stephen Frears, NAKED, HIGH HOPES, LIFE IS SWEET et MEANTIME de Mike Leigh, BLOOD AND WINE de Bob Rafelson, PRINCE VALIANT de Tony Hickock, THE BRAVE de Johnny Depp, LA TRANCHÉE de William Boyd, LITTLE VOICE de Mark Herman, le diptyque LARA CROFT et HARRY POTTER ET LA CHAMBRE DES SECRETS de Chris Columbus. Elle compte parmi ses autres films WHEN THE WALES CAME de Clive Rees, LA DAME DE CUR de Jon Amiel, LES FRERES KRAY de Peter Medak, BLAME IT ON THE BELLBOY de Mark Herman, WATERLAND de Stephen Gyllenhaal, HEAR MY SONG de Peter Chelsom, ALL THINGS BRIGHT AND BEAUTIFUL de Barry Devlin, SISTER, MY SISTER de Nancy Meckler, THE MAN WHO CRIED de Sally Potter et (en tant qu'associée) 84 CHARING CROSS ROAD de David Jones et WETHERBY de David Hare. Dorigine galloise, Lindy Hemming sinitie à la régie et à lart du costume à la Royal Academy of Dramatic Art. Elle fait son apprentissage dans des théâtres expérimentaux, ainsi qu'à l'Open Space et au Hampstead Theatre Club de Londres avant dêtre engagée comme chef costumière par le Royal National Theatre et la Royal Shakespeare Company, puis détendre ses activités au cinéma et à la télévision. Lindy Hemming a aussi travaillé sur de nombreuses productions télévisées britanniques, dont les dramatiques de Richard Eyre "Loose Connections" et "Laughterhouse". Elle a obtenu le Women in Film & Television Technicians Award 1995. HANS ZIMMER (Compositeur) Compositeur prolifique, avec à son actif plus de cent musiques de films, Hans Zimmer compte parmi ses principales récompenses : l'Oscar et le Golden Globe de la meilleure musique pour LE ROI LION ; le Tony et deux Grammys pour la version scénique de ce méga-succès Disney ; le Golden Globe, le Broadcast Film Critics Award, le Grammy et une citation à l'Oscar pour GLADIATOR ; cinq citations supplémentaires à l'Oscar pour RAIN MAN, THE PREACHERS WIFE, POUR LE PIRE ET POUR LE MEILLEUR, LE PRINCE D'ÉGYPTE et LA LIGNE ROUGE. Il a obtenu cette année sa septième et plus récente citation au Golden Globe pour SPANGLISH de James L. Brooks. Parmi ses prochains films : le dessin animé MADAGASCAR et THE WEATHER MAN de Gore Verbinski. Pianiste dès lâge de trois ans, Hans Zimmer a été parmi les premiers musiciens à associer lordinateur, les synthétiseurs et les claviers aux instruments traditionnels. Musicien virtuose et éclectique, il a abordé des genres aussi divers que l'animation, le thriller, la comédie, la science-fiction ou le film de guerre, et a collaboré avec Bernardo Bertolucci (LE DERNIER EMPEREUR), Ridley Scott (BLACK RAIN, THELMA ET LOUISE, GLADIATOR, HANNIBAL, LA CHUTE DU FAUCON NOIR, LES ASSOCIÉS), Peter Weir (GREEN CARD), John Schlesinger (FENETRE SUR PACIFIQUE), Barry Levinson (RAIN MAN), John Boorman (RANGOON), Bruce Beresford (MISS DAISY ET SON CHAUFFEUR), John Badham (NOM DE CODE : NINA, COMME UN OISEAU SUR LA BRANCHE, DROP ZONE), Penny Marshall (UNE ÉQUIPE HORS DU COMMUN, OPÉRATION SHAKESPEARE), Chris Menges (UN MONDE A PART), Tony Scott (JOURS DE TONNERRE, TRUE ROMANCE, LE FAN, USS ALABAMA, pour lequel il décrocha le Grammy), Ron Howard (BACKDRAFT), Mike Nichols (A PROPOS DHENRY), Bille August (LA MAISON AUX ESPRITS, SMILLA), Lasse Hallström (AMOUR ET MENSONGES), Chris Columbus (NEUF MOIS AUSSI), John Woo (BROKEN ARROW, MISSION : IMPOSSIBLE 2), Michael Bay (ROCK, PEARL HARBOR), Mimi Leder (LE PACIFICATEUR), Sean Penn (THE PLEDGE), Kelly Asbury et Lorna Cook (SPIRIT, L'ÉTALON DES PLAINES), Gore Verbinski (LE CERCLE THE RING, PIRATES DES CARAÏBES - LA MALÉDICTION DU BLACK PEARL), Antoine Fuqua (LES LARMES DU SOLEIL, LE ROI ARTHUR), Edward Zwick (LE DERNIER SAMOURAI, qui lui valut sa sixième nomination au Golden Globe) et Hideo Nakata (LE CERCLE THE RING 2). Dorigine germanique, Hans Zimmer débuta à Londres comme compositeur de jingles avant de rejoindre le groupe The Buggles, dont le légendaire single de 1982 "Video Killed the Radio Star" fut le premier clip diffusé sur MTV. Il commença la même année son apprentissage au cinéma auprès du compositeur britannique Stanley Myers sur TRAVAIL AU NOIR et LE SUCCES A TOUT PRIX de Jerzy Skolimowski, MY BEAUTIFUL LAUNDERETTE de Stephen Frears, CASTAWAY et UNE NUIT DE RÉFLEXION de Nicolas Roeg, et après une quinzaine de collaborations avec Myers entama une carrière solo en 1988, avec le drame de Chris Menges UN MONDE À PART. Hans Zimmer dirige aussi le département "musique de film" de DreamWorks. JAMES NEWTON HOWARD (Compositeur) James Newton Howard a collaboré à une bonne centaine de films et remporté cinq nominations à l'Oscar de la meilleure musique pour LE PRINCE DES MARÉES de Barbra Streisand, LE FUGITIF dAndrew Davis, UN BEAU JOUR de Michael Hoffman, LE MARIAGE DE MON MEILLEUR AMI de P. J. Hogan et LE VILLAGE de M. Night Shyamalan, et deux citations à l'Oscar de la meilleure chanson pour "Look What Love Has Done" (de JUNIOR d'Ivan Reitman) et "For The First Time" (UN BEAU JOUR) (ces deux derniers titres lui ont aussi valu d'être cité au Golden Globe.) Rompu aux genres les plus divers, de la comédie romantique (PRETY WOMAN) au thriller (COLLATÉRAL de Michael Mann) et du drame fantastique (SIXIÈME SENS) au film d'animation, Howard compte parmi ses titres-clés : GRAND CANYON, WYATT EARP, FRENCH KISS, MUMFORD et DREAMCATCHER L'ATTRAPE-RÊVES de Lawrence Kasdan, SIXIÈME SENS, INCASSABLE et SIGNES de M. Night Shyamalan, PRETTY WOMAN et JUST MARRIED (OU PRESQUE) de Garry Marshall, LEXPÉRIENCE INTERDITE, LE CHOIX DAIMER et CHUTE LIBRE de Joel Schumacher, LA LISTE NOIRE et LA LOI DE LA NUIT dIrwin Winkler, MY GIRL d'Howard Zieff, LES SURVIVANTS de Frank Marshall, LES "INDIANS" de David S. Ward, UN ÉTÉ EN LOUISIANE de Robert Mulligan, PRÉSIDENT DUN JOUR et FATHERS DAY dIvan Reitman, GLENGARRY de James Foley, INTERSECTION de Mark Rydell, JUSTE CAUSE dArne Glimcher, ALERTE ! de Wolfgang Petersen, AU-DELÀ DES LOIS de John Schlesinger, RÉACTIONS EN CHAINE et HYPNOSE de David Koepp, WATERWORLD de Kevin Reynolds, PEUR PRIMALE de Gregory Hoblit, SPACE JAM de Joe Pytka, LE PIC DE DANTE de Roger Donaldson, LASSOCIÉ DU DIABLE de Taylor Hackford, POSTMAN de Kevin Costner, MENTEUR MENTEUR de Tom Shadyac, MEURTRE PARFAIT d'Andrew Davis, COUPLE DE STARS de Joe Roth, LA NEIGE TOMBAIT SUR LES CÈDRES de Scott Hicks, AMOURS SUSPECTES et PETER PAN de P. J. Hogan, HIDALGO de Joe Johnston. Il a travaillé en outre à trois films animés Disney : LA PLANÈTE AU TRÉSOR, ATLANTIS, L'EMPIRE PERDU et DINOSAURE, et a signé tout récemment la musique du thriller de Sydney Pollack L'INTERPRÈTE. Né à Los Angeles, Howard commence à étudier le piano dès lâge de quatre ans. Il poursuit sa formation à la Santa Barbara Music Academy et à lUniversité de la Californie du Sud, puis étudie lorchestration auprès de Marty Paich. Au début des années soixante-dix, il travaille comme musicien de studio pour des artistes comme Diana Ross, Ringo Starr, Leo Sayer, Harry Nilsson et Melissa Manchester et tient les claviers dans le groupe dElton John. A la fin de cette décennie, il se tourne vers la production et collabore notamment avec Randy Newman, Rickie Lee Jones, Glenn Frey et Chaka Kahn avant de signe sa première musique de film en 1985, sur HEAD OFFICE. Cité à lEmmy pour le célèbre thème d'"Urgences", James Newton Howard a obtenu cette récompense pour la série "Gideon's Crossing" et été sélectionné au Grammy pour la musique du CHOIX D'AIMER. Il a aussi composé les musiques des téléfilms DESCENDING ANGEL, CAS DE CONSCIENCE EN DIRECT et SOMEBODY HAS TO SHOOT THE PICTURE. |