Richard Gere

Né le 31 Aout 1949 Philadelphie, Pennsylvanie, USA

Il a grandi dans la banlieue new-yorkaise partageant son temps entre la musique - il joue du piano, de la guitare et de la trompette - et la gymnastique. Il a passé deux ans à l’université où il étudiait la philosophie développant un intérêt particulier pour la religion et les pensées orientales. Il a tout quitté pour devenir acteur changeant de paysage au gré des saisons théâtrales.

C’est dans les années 70 à Londres qu’il connaîtra ses premiers succès, notamment grâce à son interprétation de Danny Zuko dans Grease, qu’il poursuivra à Broadway. S’ensuivront Habeas Corpus, une pièce britannique, et La Tête du tueur de Sam Shepard, pour lesquelles il recevra de très bonnes critiques. Loin de se reposer sur des lauriers fraîchement gagnés, il décide de travailler son jeu d’acteur avec Wynn Handman, directeur de l’American Place Theater. Il vole de succès en succès mais la vie d’acteur de théâtre lui pèse et il décide de tenter sa chance à Hollywood. C’est au troisième coup d’essai qu’il sera remarqué: A la recherche de M. Goodbar, avec aussi Diane Keaton, dans lequel il interprète un homme imprévisible et sadique. Il reçoit dès lors des tas de propositions mais toutes similaires au rôle qu’il jouait alors; ne voulant pas être catalogué, il choisira donc de jouer dans Frères de sang le rôle d’un adolescent sensible, puis dans Yanks il sera sergent.

C’est en 1980 avec la sortie d’American Gigolo qu’il crève l’écran et devient sex symbol, bien que le film soit mâtiné de touches homosexuelles. Refusant à nouveau d’être catalogué, il reprend sa place sur la scène d’un théâtre pour interpréter un juif homosexuel dans un camp de concentration. Un rôle très difficile qu’il a interprété avec brio. Pour la petite histoire, c’est au cours de cette période que ses cheveux ont viré au gris, à cause de l’intensité des émotions qu’il devait exprimer sur scène chaque jour. Chassez le naturel, il revient au galop: Officier et Gentleman et il redevient le sex symbol de toute l’Amérique, son dernier succès avant un long moment. En effet, que ce soit Le Roi David en 1985 ou encore Cotton Club en 1984, il va de flop en flop. Il se demande alors s’il doit abandonner ce métier et décide de chercher des scénarios qui pourraient relancer sa carrière. Bingo. En 1990 sort Affaires privées, un film particulièrement noir qui lui voudra de bonnes critiques et un retour sur le devant de la scène qui sera confirmé la même année par Pretty Woman, son plus grand succès à ce jour.

Richard Gere cherche ensuite le juste équilibre entre son désir de faire des films qui signifie quelque chose pour lui et la recherche du succès. Il fera les mauvais choix et Sang chaud pour meurtre de sang froid, en 1992 avec Kim Basinger, Mr. Jones et Somersby (avec Jodie Foster) en1993, et Intersection en 1994 avec Sharon Stone, seront des flops aussi bien commerciaux qu’au niveau de la critique. C’est en 1996 qu’il refait un peu surface avec Peur Primale, mais Edward Norton lui vole la vedette. L’année suivante lui sera plus bénéfique avec deux thrillers, Red Corner et The Jackal, avec aussi Bruce Willis. En 1999, retour sur le grand écran du couple mythique Richard Gere-Julia "Pretty" Roberts pour une comédie romantique: Runaway Bride, qui a fait un véritable carton au box office mais qui lui donne une fois de plus de mauvaises critiques. Il enchaînera ensuite les comédies romantiques plus insipides les unes que les autres, que ce soit Un Automne à New York ou encore le pathétique Dr T. et les femmes. L’année dernière il fut à l’affiche de La Prophétie des ombres, qui fit une courte carrière aux Etats Unis, puis du sulfureux Infidèle, dont il partageait la vedette avec Diane Lane et notre Olivier Martinez national.

L’année 2003 démarre sur les chapeaux de roues pour lui avec le très attendu Chicago, pour lequel il est nominé pour le Golden Globe du meilleur acteur. Il faut dire que pour ce film, non seulement il joue la comédie mais il chante et danse également. Il n’a d’ailleurs pas été doublé pour cela et la bande originale du film sur laquelle figure les voix des acteurs principaux, à savoir lui, René Zellwegger et Catherine Zeta-Jones, est entrée directement à la quatrième place des ventes d’albums aux Etats-Unis. Richard Gere de nouveau sur la pente ascendante de 1997? Affaire à suivre avec notamment Sans Motif apparent de Bille August, dont il partage l’affiche avec Julianne Moore. Sortie US en 2003.

Il poursuit sur sa lancée, avec Shall we dance ? La Nouvelle vie de Monsieur Clark, où cette fois, il a pour partenaire de danse, Jennifer Lopez , et partenaire en amour, Susan Sarandon. On le verra également aux côtés de Juliette Binoche, en 2005, dans un drame psychologique, Bee season où il délaisse pour un temps son image de playboy élégant pour celle d'un père de famille dévoué. Enfin, pour revenir à ses convictions spirituelles, il prépare un projet sur la vie de Bouddha réalisé par Shekhar Kapur, avec Goldie Hawn.