Né le 16 aout 1934 à Paris, France

    Issu d'une grande famille d'entrepreneurs de Valanciennes qui le prédestine tout naturellement à reprendre l'affaire, Pierre Richard, de son vrai nom Pierre Defays, préfère cependant suivre des cours d'art dramatique au Centre Dullin et chez Jean Vilar. Son nom changé, Pierre Richard commence alors sa vie artistique dans la troupe de Maurice Bejart, d'où il retire ce sens aigu pour la gestuelle chorégraphiée qui caractérise ses personnages. Au cabaret, Pierre Richard présente avec Victor Lanoux ses premiers sketches composés en duo. Il y crée l'image d'un hurluberlu à la fois timide et distrait. Il débute enfin au cinéma en 1967 dans Alexandre le Bienheureux d' Yves Robert aux côtés de Philippe Noiret.

Il faut cependant attendre 1970, et Le Distrait qu'il écrit, interprète et réalise lui-même, pour que le comédien connaisse la consécration. Son personnage de gaffeur qui déclenche catastrophe sur catastrophe rencontre un succès immédiat. L'année suivante, il écrit Les Malheurs d'Alfred, qu'il joue et met en scène, avec la complicité d'Yves Robert pour l'écriture. Puis c'est le triomphe du Grand Blond avec une chaussure noire, réalisé par Yves Robert, où il impose définitivement son personnage de Pierrot lunaire. Dans cette comédie d'espionnage apparaît pour la première fois le personnage de François Perrin, écrit par Francis Veber. Les comédies se succèdent alors durant toute la décennie 70, dont certaines signées par lui, ou Claude Zidi (La Moutarde me monte au nez) et La Course à l'échalote). Passé à la réalisation en 1976, Francis Veber signe avec Le Jouet une comédie douce-amère qui donne à Pierre Richard un de ses meilleurs rôles. Le comédien tourne ensuite avec Gérard Oury, qui lui fait retrouver son vieux complice Victor Lanoux dans La Carapate.

Au début des années 80, Francis Veber a l'idée de l'opposer à Gérard Depardieu dans La Chèvre. Plus de sept millions de spectateurs se presseront dans les salles pour suivre les rocambolesques aventures de Perrin et Campana. Devenus Pignon et Lucas, Pierre Richard et Gérard Depardieu reformeront leur tandem à deux reprises pour Les Compères en 1983, et Les Fugitifs en 1986. Ces comédies suivantes ( dont Mangeclous) déroutent le public, qui déserte les salles.

Littéralement idôlatré dans les pays de l'Est où la réédition de ses films lui a assuré un statut de star, Pierre Richard accepte de tourner dans une coproduction franco-géorgienne, Les Mille et une recettes du cuisinier amoureux de qui sera présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 1996 et qui lui vaudra un Prix d'interprétation au festival de Karlovy Vary. Après une longue absence des écrans, durant laquelle il a toutefois remporté un vif succès en interprétant le rôle de Vitalis dans une adaptation pour la télévision du fameux roman Sans Famille, Pierre Richard revient sur le devant de la scène en 2003 avec Mariées mais pas trop, sous la direction de Catherine Corsini.

ACTEUR : 

(2004) En attendant le déluge : Jean-René
(2003) Les Clefs de bagnole, de Laurent Baffie
(2003) Mariées mais pas trop : Maurice
(2000) L' Eté de mes 27 baisers : le capitaine
(1998) A gauche en sortant de l'ascenseur : Yan
(1997) Droit dans le mur : Romain
(1996) Les Mille et une recettes du cuisinier amoureux : Pascal Ichak
(1993) La Cavale des fous : Bertrand Daumale
(1993) La Partie d'échecs : le pasteur
(1992) Vieille Canaille : Charlie
(1991) On peut toujours rêver : Charles DeBollesve
(1990) Promotion canapé : l'informateur
(1989) Bienvenue à bord : l'auto-stoppeur
(1988) Mangeclous : mangeclous
(1986) Les Fugitifs : François Pignon
(1985) Les Rois du gag : lui même
(1984) Tranches de vie : Le pilote de l'avion
(1984) Le Jumeau : Matthias Duval 
(1983) Les Compères : François Pignon
(1981) La Chèvre : François Perrin
(1980) Le Coup du parapluie, de Gérard Oury : Grégoire Lecomte
(1978) Je suis timide, mais je me soigne, de Pierre Richard : Pierre Renaud
(1978) La Carapate, de Gérard Oury : Jean-Philippe Duroc
(1976) Le Jouet
(1976) On aura tout vu, de Georges Lautner : François
(1976) La Course à l'échalote, de Claude Zidi : Pierre Vidal
(1974) Les Naufragés de l'ile de la Tortue : Jean-Arthur
(1974) Trop c'est trop
(1974) Le Retour du grand blond : François perrin
(1974) La Moutarde me monte au nez, de Claude Zidi : Pierre Durois
(1973) Juliette et Juliette : Bob Rozenec
(1973) Je sais rien mais je dirai tout, de Pierre Richard : Pierre Gastié-Leroy
(1972) Le Grand Blond avec une chaussure noire : François Perrin
(1971) Sur un arbre perché : un alpiniste
(1971) Les Malheurs d'Alfred : Alfred Dhumonttiey 
(1971) La Coqueluche
(1970) Le Distrait, de Pierre Richard : Pierre Malaquet
(1967) Alexandre le Bienheureux : Colibert
(1967) Un Idiot à Paris : Un agent de police
(1966) Le Chien fou

 REALISATEUR : 

(1997) Droit dans le mur
(1991) On peut toujours rêver
(1978) Je suis timide, mais je me soigne
(1973) Je sais rien mais je dirai tout
(1971) Les Malheurs d'Alfred
(1970) Le Distrait

COMPOSITEUR : 

(2003) Mariées mais pas trop

SCENARISTE : 

(1997) Droit dans le mur
(1993) La Cavale des fous
(1991) On peut toujours rêver
(1978) Je suis timide, mais je me soigne
(1974) La Moutarde me monte au nez
(1973) Je sais rien mais je dirai tout
(1971) Les Malheurs d'Alfred
(1970) Le Distrait

PRODUCTEUR :

(1976) Le Jouet