Né le 27 octobre 1975, à Sablé, Sarthe, France

 

  

Né le 27 octobre 1975, Lorànt Deutsch, d'origine hongroise mais originaire de la Sarthe, étudie très jeune (de 12 à 15 ans) le théâtre au centre culturel de sa ville natale, Sablé-sur-Sarthe, avant de “monter” à Paris, où on le voit fréquenter la MJC du XIIIe arrondissement. Sa première passion est le football, mais à l'âge des choix, Lorànt ne satisfait pas tout à fait aux exigences physiques requises pour pratiquer ce sport à un niveau professionnel, et c'est donc son penchant pour la comédie qui l'emporte. Nature, volubile, et surtout très doué, il apparaît rapidement dans L'eau froide, d'Olivier Assayas, mais c'est par la télévision que le jeune garçon se fait connaître. D'une part en tenant un paquet de petits rôles dans des téléfilms ("Les intrépides", tourné au Canada où il passera près de six mois, "Le retour des intrépides", "Les faux frères"), mais surtout en tenant la vedette d'une publicité pour Yop, où il drague de manière éhontée une jeune fille en train de jouer au flipper. Ce n'est d'ailleurs pas son seul spot puisque à ce jour, il en a tourné près d'une dizaine, dont un pour une campagne contre la drogue, un autre luttant contre le tabac, et enfin deux autres promouvant les vertus des fast-food Quick ou de Pepsi. Autant de produits ciblés “jeunes” dont le comédien est, en cette fin des années 90, un représentant très recherché. Alors que pour le cinéma, il enchaîne les courts métrages de Djamel Bensalah, Lorànt suit ce dernier dans l'aventure du premier long, le déconnant Le ciel, les oiseaux et... ta mère !, dans lequel il incarne un personnage qui lui sera longtemps fétiche, à savoir le petit loulou de banlieue rouleur de mécaniques. Mais le jeune comédien gagne ses véritables galons de vedette deux ans plus tard, en incarnant un des... loulous de banlieue de Jet Set, sur le chemin de la gloire médiatique aux basques de leur gourou, le comte de Segaffredo. En 2001 héros simultané de deux films, HS, dans lequel il incarnait un tueur à gages de père en fils, et Un aller simple, où il se faisait passer, auprès de Barbara Schulz et de Jacques Villeret, pour un “Homme Gris d'Irghiz”, une tribu du Nord Sahara, Lorànt Deutsch fut ensute à l'affiche de deux comédies : il faisait partie de la distribution du film de Djamel Bensalah, Le raid, qui l'entraîne (avec une bande de loulous du 93, joués par Roschdy Zem, Atmen Kelif, Julien Courbey...) vers de lointaines contrées, sur un raid-aventure où il doit éliminer une riche héritière. Et puis on le retrouve dans le film de Fabien Onteniente, 3 zéros, où Lorànt réalise son rêve, celui d'incarner un footballeur professionnel. Tout cela sans compter qu'il n'arrête pas à la télévision, puisqu'on l'a vu successivement dans des épisodes de "H", d'"Evamag", des "Bœufs-carottes", des "Cordier, juge et flic" ou encore de "Madame le proviseur" et la série quotidienne "Caméra café". On a pu voir Lorànt aux côtés de Carole Bouquet et le nouveau venu au cinéma Jean Dujardin, dans Bienvenue chez les Rozes, comédie noire où une bande d'évadés prend en otage une famille encore plus timbrée qu'eux. L'acteur apparaît ensuite au cœur du casting de luxe du Coût de la vie, réflexion sur le rapport à l'argent qu'entretiennent une brochette de personnages incarnés par Claude Rich, Fabrice Luchini, Vincent Lindon ou encore Géraldine Pailhas. Alors que Lorànt n'arrête pas une seconde de travailler, on parle déjà de nombreux projets a venir, parmi lesquels Le lundi au soleil, dans la peau d'un jeune homme inconsolable, Les amateurs de Martin Valente, avec François Berléand et Jalil Lespert, Les Kubricks, l'histoire de jeunes de banlieue se lançant dans la réalisation d'un film, mais aussi le prochain film de Patrick Timsit, L'Américain, avec un certain Thierry Lhermitte, qu'il retrouvera d'ailleurs ces jours-ci pour la sortie de Ripoux 3, avec la participation d'un troisième larron qui n'est autre que Philippe Noiret, toujours sous la direction de Claude Zidi. Lorànt Deutsch est également en train de tourner sous la direction de Dominique Deruddere, Pour le plaisir, où l'on voit que la psychanalyse prend parfois des chemins de traverse qui mènent parfois au crime… Lorànt Deutsch, les vacances, connaît pas non plus...

ACTEUR :

(2005) Le Temps des porte-plumes, de Daniel Duval

(2004) Chicken Little, de Mark Dindal : voix VF de Chicken Little

(2004) Ze Film, de Guy Jacques : Bilou

(2003) Le Roman de Renart, de Thierry Schiel : la voix de Rufus

(2003) Nos amis les flics, de Bob Swaim : Bénisti

(2003) Pour le plaisir, de Dominique Deruddere : Jean, le mécanicien

(2003) L' Américain, de Patrick Timsit : Francis Farge dit L'Américain

(2003) Les Amateurs, de Martin Valente : Christophe

(2003) Ripoux 3, de Claude Zidi : Julien

(2003) Les Clefs de bagnole, de Laurent Baffie

(2003) Loulou et autres loups..., de Marie Caillou : Zoix de Loulou

(2003) La Méthode Bourchnikov, de Grégoire Sivan

(2002) Le Coût de la vie, de Philippe Le Guay : Patrick

(2002) Bienvenue chez les Rozes, de Francis Palluau : Gilbert

(2002) Ces Jours heureux, de Olivier Nakache : Vincent

(2001) La Planète au trésor, un nouvel univers, de Ron Clements : voix VF de B.E.N.

(2001) 3 zéros, de Fabien Onteniente : Tibor Kovacs

(2001) Le Raid, de Djamel Bensalah : Tacchini

(2001) HS Hors Service, de Jean-Paul Lilienfeld : M'sieur

(2000) Un aller simple, de Laurent Heynemann : Aziz

(2000) L' Envol, de Steve Suissa : Franky

(2000) Là-bas, mon pays, de Alexandre Arcady : Versanti

(1999) Jet Set, de Fabien Onteniente : Fifi

(1999) Peut-être, de Cédric Klapisch : Prince Fur

(1999) Les Hirondelles d'hiver, de Andre Chandelle : Peau de lapin

(1998) Le Ciel, les oiseaux et... ta mère !, de Djamel Bensalah : Christophe

(1994) L' Eau froide, de Olivier Assayas

César :

2003 : Nomination meilleur jeune espoir masculin pour : 3 Zéros

Prix Jean Gain :

2004 : Prix Jean Gabin