Le Coût de la vie
Réalisateur : Philippe Le Guay

Genre : Comédie

Date : 30 juillet 2003

Durée : 1 h 48

Origine : Français

Distribution : Pathé Distribution

Résumé

Note de la production

Acteurs :

Vincent Lindon : Coway

Fabrice Luchini : Brett

Géraldine Pailhas : Héléna

Lorant Deutsch : Patrick

Isid Le Besco : Laurence

Claude Rich : Maurice

Nils Hugon : Robin

Camille Japy : Milène

Catherine Hosmalin : Karine

Directeur Photo : Laurent Matchuel

Musique : Philippe Rombi

Chef décorateur : Jimmy Vannsteenkiste

Costumes : Anne Schotte

Montage : Martine Giodano

Ingénieur du son : Laurent Poirier

Dialoguiste : Jean-François Goyet

Scénario : Philippe Le Guay

Producteur : Anne-Dominique Toussaint

Production :

Les films des tournelles

Pathé Renn Productions

M6 Films

Gimages

 

Lieux de tournage :

Budget :

Site officiel :

Récompenses :

César : 2004

Nomination meilleure actrice dans un second rôle : Géraldine Pailhas

 Résumé :

Lyon. Radin convulsif, Brett panique devant la moindre dépense et mène de ce fait une vie de célibataire ascétique. Tout le contraire de Coway, restaurateur et véritable panier percé, qui ne peut s'empêcher d'investir et de faire profiter tout le monde de ses largesses. Sa compagne, Milène, attend un bébé et il a les huissiers au train... Après avoir été victime d'un infarctus, Nicolas de Blamond, grand patron, brade ses usines... Dans un bistrot, Patrick, aide- cuisinier chez Coway, aborde une jeune fille en larmes, Laurence, et lui obtient une place de serveuse au restaurant... Ouvrière licenciée, Karine, mère célibataire, peine à s'en sortir avec un enfant handicapé à charge...

Note

Le Coût de la vie est un film choral pas prétentieux pour un sou, avec des protagonistes qui se croisent et se manquent de peu dans la ville de Lyon. La capitale de la gastronomie française reflète un art de vivre provincial un peu bourgeois, cadre qui se prête bien au sujet du film: l’argent. C’est autour de ce thème que se confrontent les six héros principaux et toute une flopée de personnages secondaires. Le remarquable travail d’écriture de Jean-François Goyet et de Philippe Le Guay, associé à l’excellence de la distribution, donne vie à une troupe pleine de qualités et de défauts, de névroses et d’énergie. Car Le Coût de la vie n’est pas un film analytique de plus sur un thème donné. La multiplicité des personnages, des histoires individuelles, permet au réalisateur de varier les genres abordés. Il donne des exemples à foison dans lesquels les spectateurs peuvent chercher à se reconnaître.

La quasi-totalité des ressorts comiques du film repose ainsi sur les épaules de Fabrice Luchini. Son personnage de pingre obsessionnel est en cela assez proche du très caricatural avare de La Soif de l’or (Gérard Oury, 1993), en moins hystérique toutefois que celui incarné par Christian Clavier. La différence vient ici surtout du fait qu’il n’est pas seul. Sa présence est compensée par tous les autres protagonistes, dont le restaurateur humaniste interprété par l’excellent Vincent Lindon, dans un rôle qui rappelle celui du patron courageux de Ma Petite Entreprise (Pierre Jolivet, 1999). Si la tonalité générale du film est nettement moins sombre que celle de Trois-Huit, son précédent long-métrage, Philippe Le Guay confirme avec Le Coût de la vie des qualités de directeur d’acteurs qu’on avait déjà pu percevoir.