Basic
Instinct
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Réalisateur
: Paul
Verhoeven
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Genre : Policier Date : 08 mai 1992 Durée : 2 h 10 Origine : Français, Américain Distribution : UGC
Voir la fiche de : Basic Instinct 2 |
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Résumé | Note production | Acteurs | Scénario | Producteur | Site Officiel | Récompenses | Lieux | Budget |
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Michael Douglas : Détective
Nick Curran |
Directeur
Photo : Jan de Bont Musique : Jerry Goldsmith Décors : Anne Kuljian Chef décoration : Terence Marsh Costumes : Ellen Mirojnick Montage : Frank J. Urioste Effets Spéciaux :
Rob Bottin Casting : Howard Feuer Direction artistique :
Mark Billerman Maquillage :
David Forrest : artiste maquillage Son :
Mauriece Jacks Jr. |
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Scénario
: Joe Eszterhas Production : Carolco
Pictures |
Producteur
executif : Producteur associé : William S. Beasley Louis D'Esposito Assistant
réalisation : |
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Golden Globe : 1993 |
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| Note production | Acteurs | Scénario | Producteur | Site Officiel | Récompenses | Lieux | Budget |
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A San Francisco, un ex-chanteur de rock, Johnny Boz, est sauvagement assassiné à coups de pic à glace. L’enquête s’avère délicate car la victime avait aidé à l’élection du maire. C’est donc avec une certaine inquiétude que les supérieurs de la police voient débarquer sur les lieux du crime l’inspecteur Nick Curran. Ce dernier est surveillé par l’IGS depuis qu’il a tué des touristes dans d’étranges circonstances. Les soupçons se portent rapidement sur Catherine Tramell, une ravissante jeune femme, qui a d’ailleurs écrit un roman où elle décrit un meurtre identique. Un jeu de fascination se met en place entre la jeune femme et l’inspecteur Curran. Sexe et violence. Un mélange détonnant dont ne raffole pas Hollywood mais c’est compter sans Paul Verhoeven. Réalisateur hollandais, qui a réussi son passage aux Etats-Unis en réalisant des œuvres importantes et qui sont devenues des classiques ("La Chair et le Sang", "RoboCop", "Total Recall"), Verhoeven était fait pour s’entendre avec le scénariste Joe Eszterhas. Le scénario de Basic Instinct est particulièrement génial et troublant, ménageant de nombreux coups de théâtre déboussolants. Qui est le véritable tueur ? Les suspects sont légions. A commencer par la romancière, Catherine Tramell, une femme séductrice et manipulatrice, interprétée par une Sharon Stone au sommet de sa gloire et de sa beauté. Mais aussi, une psy (Jeanne Tripplehorn), des femmes qui gravitent autour de Tramell au passé criminel chargé… Seul l’identité sexuelle du criminel est évidente. A sa sortie les critiques ont mis en avant le côté sulfureux du film. Certes, cet aspect fait partie intégrante du film de Verhoeven, mais s’arrêter juste à cela serait passer à côté de nombreux éléments qui en ont fait un des meilleurs thrillers de ces dernières années. A commencer par des références à l’univers d’Alfred Hitchock.Sharon Stone semble tout droit sortie d’un des films du maître du suspens (on pense à Kim Novak dans "Vertigo"). La première fois que nous la découvrons, c’est assise au bord de la mer, dans sa villa de campagne. Sublimée par le directeur de la photo, Jan De Bont, miss Stone semble tout droit sortie d’un rêve tout en ayant un côté dangereux qui la rend si attirante. Elle arrive ainsi à séduire l’inspecteur Curran, qui est pris entre son amour pour elle et la volonté de découvrir l’identité du tueur. Il n’est qu’à voir comment Catherine Tramell a réponse à tout durant la séquence de l’interrogatoire où "elle n’a rien à cacher". Les femmes dans l’ensemble apparaissent extrêmement dangereuses. Outre la belle écrivain, la psy Beth Garner semble en savoir bien plus qu’elle n’avoue. Un trio amoureux se forme entre Curran et la psy d’un côté, et Trammel et Curran de l’autre. L’inspecteur en vient à douter de l’une puis de l’autre au fur et à mesure de ses découvertes. La musique du regretté
Jerry Goldsmith constitue l’une de ses meilleures compositions, se mariant
parfaitement aux images. Dès le générique, nous voilà plongés dans un
monde sensuel avec le thème principal envoûtant et une ouverture du
film sur un miroir révélant un couple en train de faire l’amour. Une
sensualité qui ne quittera pas le film jusqu’au final, nous donnant
un indice sur l’identité du tueur. Sans pour autant lever les nombreuses
zones d’ombres. |
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Sharon Stone, la révélation
de Cannes La révélation du Festival de Cannes 1992 reste sans conteste Sharon Stone, venue présenter sur la Croisette Basic instinct avec Paul Verhoeven et Michael Douglas. Ce film au parfum de scandale a catapulté cette superbe blonde, aperçue dans Allan Quatermain et les mines du roi Salomon et Total recall, au rang de star hollywoodienne et de sex symbol international. Basinger, Pfeiffer, Hemingway, Barkin... Retrouvailles Stone / Verhoeven Sharon Stone n'a pas de culotte Ellen Barkin avant Sharon Stone Les féministes à dos Censuré pour les Etats-Unis Une citation aux Golden Globes De nombreuses références à
Hitchcock Michael Douglas en voiture Michael Douglas et les femmes La mode du thriller érotique Basic instinct 2 avorté |