Né le 3 Octobre 1919, à Valenciennes, Nord, France
Décédé le 9 Juillet 2004, à Marrakech, Maroc
Faisant partie des libérateurs de la France occupée en juin 1944,
Jean Lefebvre se destine à une carrière de chanteur de cabaret avant de
se tourner finalement vers la comédie. Dans les années cinquante, il
multiplie les timides apparitions dans Les Diaboliques (1955), Gas-oil (id.), Et Dieu créa la femme (1956) ou encore Un drôle de dimanche (1958).
A partir de la décennie suivante, il se spécialise dans le registre comique, intégrant la troupe des Branquignols pour La Belle Américaine (1961) et donnant la réplique à des comédiens de renom comme Jean Gabin (Le Gentleman d'Epsom, 1962) et Louis De Funès aux côtés de qui il incarne le maréchal des logis Lucien Fougasse dans la saga du Gendarme de Saint-Tropez. Parallèlement, Jean Lefebvre se trouve un réalisateur à qui il restera fidèle : Georges Lautner. Débute alors une fructueuse collaboration émaillée de quelques gros succès que viennent enrichir les dialogues de Michel Audiard : Les Tontons flingueurs (1963), Les Bons vivants (1965) et Ne nous fâchons pas (1966).
En 1967, Jean Lefebvre se retrouve pour la première fois en tête d'affiche d'une comédie intitulée Un idiot à Paris. Dans les années 70, il est au faîte de sa carrière avec la trilogie Mais où est donc passée la septième compagnie ?,
mais la qualité ne suit pas toujours. Cantonné aux éternels seconds
rôles de benêt et d'individu dépassé par les événements, Jean Lefebvre
enchaîne dès lors des films restés mémorables pour leur titre : C'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule (1975), La Situation est grave... mais pas désespérée (1976), Ils sont fous ces sorciers (1978) ou encore On n'est pas sorti de l'auberge (1982) de Max Pécas.
Au tournant des années 80-90, l'homme aux quatre épouses se consacre
essentiellement au petit écran, en interprétant les téléfilms La Grande embrouille (1990) et Papy super star (1991), et au théâtre, en se produisant dans Pauvre France. Infatigable, il reprend la pièce Les Jumeaux au Théâtre des Nouveautés à Paris. Côté cinéma, sa dernière apparition marquante remonte à 2001 avec Fifi Martingale, une comédie de Jacques Rozier restée inédite en salles.
ACTEUR :
(2001) Fifi Martingale, de Jacques Rozier : Gaston Manzanarès
(1989) La Folle journée ou le mariage de Figaro, de Roger Coggio : Bazile
(1982) On n'est pas sorti de l'auberge, de Max Pécas : Félix
(1982) Le Braconnier de Dieu, de Jean-Pierre Darras : Vincent Espérandieu
(1980) Ils sont fous ces normands (ou le chêne d'Allouville), de Serge Pénard
(1979) Duos sur canapé, de Marc Camoletti : Victor
(1978) Ils sont fous ces sorciers, de Georges Lautner : Julien Picard
(1978) Tendrement vache, de Serge Pénard : Henri Duchemin
(1977) Le Maestro, de Claude Vital : Alexis Kemper
(1977) La Septième compagnie au clair de lune, de Robert Lamoureux : Pithivier
(1976) La Situation est grave... mais pas désespérée, de Jacques Besnard : Bertrand Duvernois
(1976) Le Chasseur de chez Maxim's, de Claude Vital : Le chanoine
(1975) On a retrouvé la septième compagnie, de Robert Lamoureux : Pithivier
(1974) Pas de problème !, de Georges Lautner : Edmond Michalon
(1974) C'est pas parce qu'on n'a rien a dire qu'il faut fermer sa gueule, de Jacques Besnard : Riton
(1974) C'est jeune et ça sait tout, de Claude Mulot : Charles Lebrun
(1974) Le Plumard en folie, de Jacques Lemoine : Adrien
(1973) Mais où est donc passée la septième compagnie ?, de Robert Lamoureux : Pitivier
(1973) Le Magnifique, de Philippe de Broca : l'électricien
(1973) La Valise, de Georges Lautner
(1972) Quelques messieurs trop tranquilles, de Georges Lautner : Julien
(1972) Barbe-Bleue, de Edward Dmytryk : Le père de Greta
(1970) Le Gendarme en balade, de Jean Girault : Maréchal des Logis Lucien Fougasse
(1968) Le Gendarme se marie, de Jean Girault : Maréchal des Logis Lucien Fougasse
(1968) Un drôle de colonnel, de Jean Girault
(1967) Le Fou du labo 4, de Jacques Besnard : Eugene Ballanchon
(1967) Un Idiot à Paris, de Serge Korber : Goubi
(1966) Du mou dans la gâchette, de Louis Grospierre : Leon Dubois
(1966) On a volé la Joconde, de Michel Deville
(1965) Ne nous fâchons pas, de Georges Lautner : Léonard Michalon
(1965) Le gendarme à New York, de Jean Girault : Fougasse
(1965) Un grand seigneur, de Gilles Grangier : Léonard Maburon ("Le Procès")
(1965) Quand passent les faisans, de Edouard Molinaro : Arsène Baudu
(1964) Le gendarme de Saint-Tropez, de Jean Girault : Fougasse
(1964) Relaxe-toi chérie, de Jean Boyer : Blaise
(1964) Les Copains, de Yves Robert : Le Restaurateur
(1964) La Bonne occase, de Michel Drach : Le pompiste
(1964) Les Gorilles, de Jean Girault : L'électron
(1963) Bébert et l'omnibus, de Yves Robert : Glandier
(1963) Les Tontons flingueurs, de Georges Lautner : Paul Volfoni
(1963) Chair de poule, de Julien Duvivier : le curé
(1963) Faites sauter la banque, de Jean Girault : Le contremaître
(1963) La Mort d'un tueur, de Robert Hossein : Tony
(1962) Le Repos du guerrier, de Roger Vadim
(1962) Un clair de lune à Maubeuge, de Jean Chérasse : Un mineur
(1962) Les Veinards, de Jean Girault : Le marin ("Le Yacht")
(1962) Le Gentleman d'Epsom, de Gilles Grangier : Charly
(1962) Les Grands chemins, de Christian Marquand : le joueur de cartes
(1961) La Belle Américaine, de Robert Dhéry : Le chef comptable
(1960) Les Moutons de Panurge, de Jean Girault
(1958) La Fille de Hambourg, de Yves Allégret : Georges
(1957) Quand la femme s'en mêle, de Yves Allégret : Fred
(1957) L'Ami de la famille, de Jacques Pinoteau : Le jardinier
(1957) La Polka des menottes, de Raoul André : l'inspecteur Martial
(1956) Cette sacrée gamine, de Michel Boisrond : Le copain de Jérôme
(1955) Gas-oil, de Gilles Grangier : le chauffeur de car
(1954) Les Diaboliques, de Henri-Georges Clouzot : Le soldat ivre
(1954) Un drôle de caïd, de Jacques Poitrenaud : un surveillant
(1952) Bouquet de joie, de Maurice Cam : Georges