Né le 8 mai 1903, à Marseille, France
Décédé le 26 février 1971, à Paris, France
De son
vrai nom Fernand Joseph Désiré Contandin, il est né le
8 mai 1903, dans l'appartement familial situé au 72 du boulevard Chave,
grande artère de Marseille (Provence - Occitania), où de nos jours,
figure une plaque rappelant cet évènement. Mais laissons Fernandel
le raconter lui-même: "Je suis né le mois des fleurs (le jour
de la St Désiré) et ce jour-là, on m'a dit que le soleil
était astrologiquement sur le seizième degré du signe du
Taureau;... C'est le droguiste qui se trouvait en dessous de chez nous, Mr Rabattu,
qui accompagna mon père pour déclarer ce dont la nature avait
doté ma famille: un certain Fernand Joseph désiré. Mon
père avait dû, pour cet événement important, interrompre
une répétition du commissaire est bon enfant lorsque ma mère
avait ressenti les premières douleurs, ce qui m'a fait dire, bien plus
tard, que j'étais né en fait sous le triple signe du Taureau,
du Cheval et de Courteline."
Fernandel enfant
Selon ses proches, Fernand est un garçon curieux, foncièrement
honnête, travailleur, instable, extrêmement sensible, parfois mélancolique,
mais aussi jovial et farceur. A l'évidence, si les planches sont la vocation
de l'enfant, l'appartement est son conservatoire. En 1908, Fernandel a tout
juste 5 ans et pas mal d'années de métiers dans les jambes:
"Dès que l'ai pu me tenir debout, j'ai couru dans toutes les coulisses,
les arrières-salles, les loges des hauts (et des bas) lieux du spectacle
marseillais... De très bonne heure, en effet, je manifestais un grand
enthousiasme pour tout ce qui touchais de près ou de loin à la
chanson. J'avais pris, avec mon frère Marcel les attitudes et les gestes
scénique de mon père, ainsi que sa façon de porter la voix
ou de placer ses mouvements." Le jeune Fernand tâche de jouer les
écoliers studieux pour mieux gagner la confiance paternelle. En 1908,
il rentre à la pension Rose, puis l'école communale de la rue
Gillibert avant celle de la rue Alexandre-Copello où il fera la connaissance
d'un certain André Jaubert qui deviendra plus tard Andrex.
Fernand n'en demeure pas moins un croyant fervent. L'attachement au catéchisme
de son enfance se manifestera bien plus tard lors d'une rencontre avec le pape.
Le père Sardou, prêtre à l'œuvre paroissiale Timon-David,
aimait rappeler une certaine lettre du 21 mai 1911. "Moi, Fernand Contandin,
écrivait-il au Tout-Puissant via l'ecclésiastique, me consacre
aujourd'hui et pour toujours à Votre service. Je promets de Vous honorer
toute ma vie d'un culte spécial, d'être toujours l'enfant fidèle
de cette congrégation qui Vous est consacrée et de répandre
Votre culte parmi les jeunes gens."
C'est au théâtre Chave qu'il débute dans un drame historique:
"Marceau ou les enfants de la révolution" d'Anicet Bourgeois.
Mais c'est sur la scène d'une petite salle du proche quartier de Castellane,
la Scalla (le futur Eldorado), que Fernand va faire connaissance à la
fois avec le public et... le trac. Le pioupiou interprète de manière
plutôt gauche mais sans faiblir "Mlle Rose". C'est le succès:
le public explose en ovations. Après un gala au Châtelet, il passe
au Palais de cristal. "Du Palais de cristal aux Variétés,
ça fait peut-être cent mètres de Canebière. Seulement,
pour les faire, ces cent mètres, j'ai fait "le grand tour".
Les débuts dans notre métier sont toujours difficiles."
Mais ces débuts vont devoir s'arrêter brutalement suite à
la mobilisation de son père: Fernand doit trouver du travail. "Alors
là, les places ont défilé. Attendez. (il compte sur ses
doigts) En 1915, je suis entré à la banque nationale de Crédit,
rue St Ferréol, comme garçon de courses. On disait saute-ruisseau;
Pour 25 frs par mois. C'est mon grand-frère Marcel qui m'y avait fait
engager. Le directeur, Mr Gatineau, quand il m'a vu, maigre comme un stockfisch,
il a dit à mon frère: "C'est pas un grenadier! Non, a répondu
mon frère, mais il court vite." Là , je me suis fait un copain
inséparable que j'ai gardé toute ma vie: Jean Manse. Ensuite,
il y a eu la savonnerie Bellon, la papeterie Granger, la société
marseillaise de Crédit, la compagnie d'électricité, puis
mon père étant rentré de la guerre, j'ai travaillé
avec lui dans l'alimentation. Puis je suis devenu docker (pas longtemps, c'était
trop pénible). Je suis rentré dans une maison de textile, puis
retour dans les banques: Banque impériale ottomane, banque Mathieu-Martin,
banque Franco-chinoise, Banque populaire provençale. Le régiment
puis un retour dans les savons avec la savonnerie du Fer à cheval, puis
la savonnerie de la Cigale, au Rouet. Et après? Après, ça
a marché. Après, j'ai été chanteur!"
En attendant, il fréquente de plus en plus assidûment la petite
sœur de Jean, Henriette. D'ailleurs, lorsqu'il vient voir sa fiancée,
Mme Manse l'interpelle par : "Vé ! Voilà le Fernand d'Elle
!". Il prend d'ailleurs ce pseudo pour apparaître sur la scène
de l'Edorado et partage son temps entre spectacles et travaux alimentaires.
Désireux d'épouser Henriette (chose faite le 4 Avril 1925), il
accepte une place à la savonnerie du Fer-à-cheval qu'il gardera
jusqu'au printemps 1925 et son incorporation sous les drapeaux. D'abord à
Grenoble, puis à Marseille, son service militaire se déroule plutôt
bien puisqu'il habite le soir chez lui.
Sa fille aînée, Josette, voit le jour le 19 Avril 1926, 3 semaines
avant que Fernandel ne soit libéré de ses obligations militaires
et qu'il ne retrouve une place à la savonnerie. Sa première chance,
il la doit à Louis Valette, le directeur de l'Odéon, qui l'engage
en remplacement de la vedette parisienne qui a été conspuée
par le public. On retrouve alors le tourlourou Fernandel qui triomphe avec un
répertoire dont Polin et son beau-frère sont les auteurs. C'est
un triomphe auquel assiste, par hasard, le directeur français de la Paramount,
Jean Faraud. Celui-ci propose à l'artiste un contrat pour se produire
dans les salles Paramount pour animer les entractes. Il débute le 19
Mars 1927 à Bordeaux (où il retrouve un camarade d'école,
Andrex), puis enchaîne avec Toulouse, Nice, Lille, etc... . Paris a la
joie de le découvrir à Bobino en Décembre pour 12 minutes
par représentation !
Ce succès immédiat lui permet de signer un contrat de 19 semaines
pour animer les entractes des cinémas Pathé, avant de revenir
à Bobino en 1929. Son père disparaît le 10 Mars 1930, heureux
de voir son fils gagner sa vie sur scène.
La famille Contandin s'installe à Paris en mars 1930 et s'agrandit le
18 Avril avec la naissance de sa seconde fille Janine. Cet "exil"
parisien est reconduit puisque Fernand est engagé, par Henri Varna, pour
un an afin d'être l'une des attractions de sa revue Nu sonore....
Véritable triomphe, ce spectacle lance définitivement la carrière
de Fernandel. Ainsi, Marc Allégret lui rend visite dans sa loge afin
de lui proposer un petit rôle dans Le Blanc et le Noir (1930). Ce film
est surtout pour lui l'occasion de rencontrer 2 personnages qui deviendront
ses amis : Sacha Guitry, l'auteur de la pièce dont est tirée le
scénario, et Raimu, acteur principal.
Extrait du film Simplet
En attendant le "grand" rôle, Fernandel participe en un an à
14 films, occupant de façon délirante son emploi du temps : il
tourne matin et après-midi et il chante le soir. Cette période
se poursuit après la dernière du Nu... puisqu'il enchaîne
12 nouveaux films en 1932, dont On purge bébé (J.Renoir),les Gaietés
de l'escadron (M.Tourneur) où il retrouve Gabin et Raimu ou le premier
scénario de son beau-frère Quand tu nous tiens, amour (M.Cammage)
et 8 en 1933.
Il ne délaisse pas non plus la scène, puisqu'il parcourt la France
(de l'Eldorado marseillais à l'Elysée Palace de Vichy, avant de
revenir à Bobino puis aux Folies-Bergère). Marcel Pagnol le contacte
en 1933 pour le personnage de Saturnin de Un de Beaumugne. Poliment attentif,
Fernandel se laisse gagner par cette histoire. Mais, il a un gros problème
: boulimique, il croule sous les engagements et demande donc à Pagnol
de décaler le tournage d'Angèle de quelques mois. Ce sera chose
faite, donnant naissance à une amitié (et des disputes !) de près
de 30 ans. Après l'immense succès d'Angèle (1934), son
premier rôle dramatique, Fernandel tournera trois autres films avec Marcel
Pagnol : REGAIN (1937), d'après Jean Giono, LE SCHPOUNTZ (1937) et LA
FILLE DU PUISATIER avec Raimu (1940), NAIS, sur un scénario et des dialogues
de Marcel Pagnol, d'après Émile Zola, fut signé pour la
mise en scène, par Raymond Leboursier en 1945. "C'est à Pagnol,
dira Fernandel, que je dois d'avoir pu prouver que j'étais un vrai comédien."
C'est pour leur 10 ans de mariage que le couple achète la villa des Mille
Roses dans la banlieue de Marseille, devenant avec le temps le refuge de Fernandel,
de sa famille et de ses amis (Andrex, Bousquet, Darcelys et Georgel, entre autres).
Après les Bleus de la Marine, premier scénario de Jean Manse,
son beau-frère s'est attaqué à l'écriture d'Ignace
qui devient dans un premier temps une opérette créée aux
Variétés (et qui triomphera partout en France) avant d'être
filmé en 1937 par Pierre Colombier. Il est à noter que ce prénom
sera le 3ème donné au fils Contandin, né le 10 Décembre
1935 (avec Frank et Gérard).
Après François 1er et les Dégourdis de la 11ème
(Christian-Jaque - 1937), il retrouve son ami Pagnol qui lui offre l'échec
Regain et le triomphe le Schpountz la même année. Il en profite
d'ailleurs pour rédiger ses premières mémoires, publiées
sur 3 semaines dans le quotidien "Ce Soir". 1938 marque la présence
dans sa filmographie de 3 prénoms célèbres; Barnabé
(A.Esway), Raphaël le Tatoué et Ernest le Rebelle (Christina-Jaque)
et s'achève par son sacre d'acteur le plus populaire (devant Danielle
Darrieux et Jean Gabin). C'est au cours de cette période que Fernandel
se forgea la réputation d'un comédien exigeant, irascible et "radin"
: on le tutoyait peu sur les plateaux. Mais certains de ses partenaires prirent
alors sa défense affirmant qu'il n'était pas prétentieux
ni colérique mais éternellement de bonne humeur...
Hélas, les évènements en Europe ne sont guère marqués
par le pacifisme et l'acteur Fernandel devient le soldat mobilisé Contandin.
Naturellement, son immense popularité sera l'occasion de nombreux quiproquos
et attroupements lors de ses gardes, personne ne l'imaginant réellement
soldat. Afin de servir au mieux la Patrie, il est détaché aux
côtés de Pagnol au service cinématographique des Armées
: leur but, tourner un film susceptible de participer au rapprochement franco-italien.
Ce sera la Fille du Puisatier qui sera achevé après l'Armistice.
De retour à la vie civile, la Continentale, de mémoire très
trouble, lui "demande" de jouer et de réaliser Simplet en collaboration
avec Carlo Rim. Sur un scénario de Manse, il retrouve autour de lui sa
bande d'amis marseillais et cette première expérience demeurera,
malgré les circonstances, un bon souvenir.
Fernandel au micro du CJSO
Sans chercher vraiment à faire acte de bravoure, il se retire peu à
peu de la vie publique, se réfugiant dans une nouvelle propriété,
à Carry-le-Rouet, ne tournant rien entre la nouvelle commande de la Continentale
(Adrien qu'il réalisera en 1943) et la libération. Le retour de
Fernand dans les salles se fait par l'intermédiaire d'un bossu extraordinaire
dans Naïs (1945) de Pagnol et sur scène à l'ABC en Octobre
(pleurant toutefois la disparition de Raimu). C'est au cours des représentations
de la nouvelle opérette de Manse, les Chasseurs d'Images, qu'un jeune
marseillais, Henri Malakian, vient le voir dans sa loge pour lui demander un
parrainage. C'est le début d'une amitié et d'un talent, celui
d'Henri Verneuil, avec lequel il tournera le Mouton à cinq pattes (1954)
ou la Vache et le Prisonnier (1959).
Soirée du Lido au bénéfice des vieux artistes du disque
Après l'excellente Armoire Volante (C.Rim - 1949) et un retour sur scène,
il travaille enfin avec Sacha Guitry (Tu m'as sauvé la vie - 1950) où
il recueille les seules bonnes critiques du film. Quant à Adhémar
(1951), c'est l'acteur qui le réalisera car le Maître subit en
même temps l'opération de la dernière chance (dont il sort
vainqueur). Période faste entre toute, car Fernandel participe à
Topaze (M.Pagnol - 1950) et à l'Auberge Rouge (C.Autan-Lara - 1951) avant
de devenir Don Camillo sous la houlette de Julien Duvivier. Les années
qui suivent sont marquées par l'importante collaboration avec Verneuil
(au final 8 films dont 6 entre 1951 et 1954) et la brouille avec son mentor,
Marcel Pagnol. Débutée par une peccadille (le refus de Fernandel
d'incarner Ugolin dans Manon des Sources en raison de trop nombreux engagements
pris par l'acteur), celle-ci éclate sur le tournage de Carnaval (1953)
dont la réalisation a été confiée à Verneuil
car Pagnol était lui-même débordé. L'acteur, agacé
par le manque de rigueur de l'auteur, lui fait part sur le tournage de ses réserves.
Pagnol réagira en humiliant Fernand devant tout le monde, le qualifiant
de "grimacier". La fâcherie durera près de 20 ans.
Le reste de cette décennie ne laisse pas une grande trace malgré
Ali Baba (J.Becker - 1954), le Couturier de ces dames ou Sénéchal
le Magnifique (J.Boyer - 1956 et 1957), jusqu'à la célèbre
Margueritte et son prisonnier. Si les années 60 débutent bien
(grâce à Crésus de Jean Giono), Fernandel enchaînent
navet sur navet (y compris la première œuvre de Sergio Leone, Avanti
la musica, dont la seule qualité fut de marquer les débuts de
son fils, Frank) avant de fêter ses 30 ans de cinéma.
Lauréat du prix Courteline 1963 de l'humour, il retrouve pour la première
(et hélas) dernière fois le lauréat 1962, Bourvil, dans
la Cuisine au Beurre (G.Grangier - 1963), les deux hommes s'avouant leur admiration
mutuelle en privé. Si le résultat se laisse regarder sans déplaisir,
la rencontre la plus marquante de cette période est celle de Jean Gabin
au mariage d'Henri Verneuil, dont ils seront tous les deux les témoins.
Les deux hommes s'entendent très vite et décident de créer
une société de production, la "GAFER" (= GAbin + FERnandel)
chargée de développer des scénarios pour les 2 monstres
sacrés: il en résultera L'âge ingrat, avec Jean Gabin, son
fils Frank Fernandel et Marie Dubois, de Gilles Grangier. On le retrouve, avec
son fils en première partie, au music-hall en 1965, triomphant à
nouveau, avant d'enchaîner le 5ème Don Camillo. L'acteur qui n'a
plus rien à prouver accepte de tourner pour Mocky, la Bourse ou la Vie
(1966), par amitié pour Bourvil qui tenait le réalisateur en haute
estime. Ce sera une erreur, mais il ne s'en soucie pas. Il tourne aussi dans
l'adaptation par Denys de la Patellière du roman de Bernard Clavel, le
voyage du père (1966). Il participe en parallèle à de nombreuses
œuvres caritatives, estimant qu'il doit bien cela à la vie qui l'a
gâté. En 1968, il chante pour la première fois à
la télé (après longtemps avoir refusé) 5 titres
dont Félicie aussi et les Gens riaient, admirable raccourcis de ses débuts.
Fernandel retrouve aussi le théâtre avec "Freddy", une
comédie policière de Robert Thomas. Heureux qui comme Ulysse (H.Colpi
- 1969) sera cependant sa dernière apparition cinématographique.
Fernandel et Gabin: l'amitié entre le sud et le nord
Ayant fait une chute sur son bateau "Le Caméra" à Carry-le-Rouet,
un kyste à sa poitrine est apparu quelques temps après. Il s'est
avéré que ce kyste, après analyse, était cancéreux.
Fernandel a donc développé un cancer, sa famille était
la seule au courant. En tournant un nouveau "Don Camillo", sous la
direction de Christian-Jaque, en août 1970, le comédien se plaint
de fatigue. Il consulte un spécialiste en Italie, qui lui diagnostique
une autre maladie. (Le film restera d'ailleurs inachevé et, repris par
Mario Camerini, avec Gastone Moschin, sera distribué sous le titre de
Don Camillo et les Contestataires, en 1972). Sa famille lui cachant la vérité,
il n'a pas conscience de son état jusqu'à la fin. Le cancer se
généralisant, il meurt d'un arrêt cardiaque, à cause
de la fatigue imposée par la maladie et les traitements, le 26 février
1971 dans son lit, dans son appartement de l'avenue Foch à Paris.
La tombe de Fernandel au cimetière de Passy
Le lundi 1er mars, à 14 heures, en la chapelle Saint-Honoré-d'Eylau,
66, avenue Raymond-Poincaré, le père Lendger, aumonier de l'Union
des Artistes, célèbre les obsèques de Fernand Contandin,
dit Fernandel. Après cette cérémonie, le cercueil restera
pendant quelques jours dans la crypte de l'église Saint-Pierre-de-Chaillot.
Fernandel et Henriette ont rêvé en effet d'être enterrés
dans leur propriété de Carry-le-Rouet, au bord de cette Méditerranée
qu'ils ont tant aimée. Cette joie leur sera refusée. A partir
du 26 avril, Fernandel reposera au petit cimetière de Passy... en plein
coeur de Paris qui a fait sa gloire et qui a voulu le garder pour jamais.
ACTEUR :
(1976) Chantons sous l'Occupation, de André Halimi : lui-même
(1966) Le Voyage du père, de Denys de La Patellière : Quantin
(1966) L'Homme à la buick, de Gilles Grangier : Armand Favrot
(1965) La Bourse et la Vie, de Jean-Pierre Mocky : Charles Migue
(1965) Don Camillo en Russie, de Luigi Comencini : Don Camillo
(1964) Relaxe-toi chérie, de Jean Boyer : François Faustin
(1964) L'Age ingrat, de Gilles Grangier : Adolphe Lartigue
(1963) Le Bon Roi Dagobert, de Pierre Chevalier : Dagobert
(1963) La Cuisine au beurre, de Gilles Grangier : Fernand Jouvin
(1962) Le Diable et les dix Commandements, de Julien Duvivier : Dieu
(1961) Le Jugement dernier, de Vittorio De Sica : le Veuf
(1961) Don Camillo Monseigneur, de Carmine Gallone : Don Camillo
(1960) Crésus, de Jean Giono : Jules
(1960) Cocagne, de Maurice Cloche : Marc-Antoine
(1960) Le Caïd, de Bernard Borderie : Justin
(1959) La Vache et le prisonnier, de Henri Verneuil : Charles Bailly
(1959) Le Confident de ces dames, de Jean Boyer : Giuliano Goberti
(1958) Le Grand chef, de Henri Verneuil : Antoine Venturen
(1958) Les Vignes du Seigneur, de Jean Boyer : Henri Lévrier
(1958) La Vie à deux, de Clément Duhour : Marcel Caboufigue
(1958) A Paris tout les deux, de Gerd Oswald : Fernydel
(1957) Le Chômeur de Clochemerle, de Jean Boyer : Baptistin Lachaud, dit Tistin
(1957) Sénéchal le Magnifique, de Jean Boyer : Sénéchal
(1957) Sous le ciel de Provence, de Mario Soldati : Paul Verdier
(1956) L'Homme à l'imperméable, de Julien Duvivier : Albert Constantin
(1956) Le Couturier de ces dames, de Jean Boyer : Fernand Vignard
(1956) Don Juan, de John Berry : Sganarelle
(1956) Le Tour du monde en 80 jours, de Michael Anderson : Le cocher du fiacre
(1956) Honoré de Marseille, de Maurice Regamey : Honoré
(1955) Le Printemps, l'Automne et l'Amour, de Gilles Grangier : Noël Sarrazin
(1955) La Grande bagarre de Don Camillo, de Carmine Gallone : Don Camillo
(1954) Ali Baba et les 40 voleurs, de Jacques Becker : Ali Baba
(1954) Mam'zelle Nitouche, de Yves Allégret : Célestin/Floridor
(1954) Le Mouton à cinq pattes, de Henri Verneuil : Edouard de Saint-Forget/Alain/Bernard/Charles/Désiré/Etienne
(1953) L'Ennemi public N°1, de Henri Verneuil : Joe Calvet
(1953) Le Boulanger de Valorgue, de Henri Verneuil : Félicien Hébrard
(1953) Carnaval, de Henri Verneuil : Dardamelle
(1953) Le Retour de Don Camillo, de Julien Duvivier : Don Camillo
(1952) Le Fruit défendu, de Henri Verneuil : docteur Charles Pellegrin
(1952) Coiffeur pour Dames, de Jean Boyer : Mario Marius
(1951) La Table aux crevés, de Henri Verneuil : Urbain Coindet
(1951) L'Auberge rouge, de Claude Autant-Lara : Le moine
(1951) Le Petit monde de Don Camillo, de Julien Duvivier : Don Camillo
(1950) Tu m'as sauve la vie : Fortuné Richard
(1950) Uniformes et grandes manoeuvres, de René Le Hénaff : Luc
(1949) On demande un assassin, de Ernest Neubach : Bob
(1949) Je suis de la revue, de Mario Soldati : Fernandel
(1948) L'Armoire volante, de Carlo Rim : Alfred Puc
(1946) L'Aventure de Cabassou, de Gilles Grangier : Cabassou
(1946) Pétrus, de Marc Allégret : Petrus
(1945) Nais, de Raymond Leboursier : Toine
(1943) La Cavalcade des heures, de Yvan Noé : Antonin
(1942) La Bonne Etoile, de Jean Boyer : Auguste
(1942) Simplet, de Fernandel : Simplet
(1941) L'Acrobate, de Jean Boyer : Ernest Sauce
(1940) La Fille du puisatier, de Marcel Pagnol : Félipe Rambert
(1938) Ernest le rebelle, de Christian-Jaque : Ernest Pic
(1938) Tricoche et Cacolet, de Pierre Colombier : Tricoche
(1938) Les Dégourdis de la onzième , de Christian-Jaque : Patard
(1937) Regain, de Marcel Pagnol : Urbain Gedemus
(1937) Le Schpountz, de Marcel Pagnol : Irénée Fabre
(1937) Un carnet de bal, de Julien Duvivier : Fabien
(1937) Francois Ier, de Christian-Jaque : Honorin
(1937) Carnet de bal, de Julien Duvivier
(1936) Josette, de Christian-Jaque : Albert Durandal
(1934) Angele, de Marcel Pagnol : Saturnin
(1934) L'Hotel du libre-echange, de Marc Allégret : Boulot
(1934) Les Bleus de la Marine, de Maurice Cammage : Lafraise
(1933) Le Coq du Régiment, de Maurice Cammage : Medard
(1931) On purge bébé, de Jean Renoir : Truchet
(1931) Paris-beguin, de Augusto Genina : Ficelle
(1931) Le Rosier de Mme Husson, de Bernard Deschamp : Isidore
(1931) La Fine Combine, de Andre Chotin : Le valet de chambre
(1930) La Meilleure Bobonne, de Marc Allégret : Lucien Pivoine
(1930) J'ai quelque chose a vous dire, de Marc Allégret : L'amant
(1930) Le Blanc et le Noir, de Robert Florey : Le groom
Réalisateur :
(1942) Simplet