Bunker Paradise
Réalisateur : Stefan Liberski

Genre : Comédie dramatique

Date : 15 mars 2006

Durée : 1 h 47

Origine : Français, Belge

Distribution : EuropaCorp Distribution

 

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Acteurs :

Jean-Paul Rouve : John Deveau
Bouli Lanners : David d'Ermont de Viard
François Vincentelli : Mimmo
Audrey Marnay : Laetitia Cornet d'Anthès
Jean-Pierre Cassel : Henri Devaux
Yolande Moreau : Claire
Jean Nothomb : Le jeune garçon au Japon
Sacha Bourdo : Jay

Directeur Photo : Jean-Paul de Zaetijd

Musique : Casimir Liberski

Décors :

Chef décoration :

Costumes : Agnès Dubois

Montage : Ewin Ryckaert

Effets Spéciaux :

Casting :

Direction artistique : Hubert Pouille

Maquillage :

Son :

Mathieu Cox : mixeur post-synchro
Seppe van Groeningen : perchman

Scénario : Stefan Liberski

Producteur : Patrick Quinet

Production :

EuropaCorp
Artemis Film
MP Productions

Producteur executif :

Luc Besson
Pierre-Ange Le Pogam
Genevieve Lemal
Alexandre Lippens
Olivier Rausin

Assistant réalisation :

Lieux de tournage :

Budget :

Site officiel : France : http://www.bunkerparadise.com/fr.html

Récompenses :

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 Résumé :

Riche trentenaire reclus dans une grosse villa de banlieue, John Deveau ne fait rien d'autre que la fête. Sarcastique et cruel, ce prince du Néant semble fasciner tous ceux qui l'entourent, à commencer par David, son fidèle second, ou Laetitia, sa mystérieuse fiancée.

Mimmo, lui, est un jeune homme fauché qui, pour "éussir", s'accroche tant bien que mal au rêve d'être célèbre. Le jour il court les castings, la nuit il est chauffeur de taxi. Sa rencontre fortuite avec John va bouleverser leur vie à tous deux. Car si le premier a le tort de croire un peu vite qu'il a rejoint le clan des nantis, John, pour une fois, n'a pas mesuré toutes les conséquences du jeu pervers dans lequel il pousse Mimmo.

 Note de la production
Scénario
La naissance du projet Bunker paradise ne date pas d'hier, le réalisateur travaille sur son histoire depuis plusieurs années : "Quand je me mets à écrire une histoire, je ne sais pas tout de suite pourquoi je le fais, ni ce qu'elle va devenir. En général, les histoires me tombent dessus. Quelque chose me fait signe dans le réel (" Hé toi! Viens par ici!") et je me mets à suivre le fil. Parfois le fil n'est pas très long, et l'histoire tourne court. D'autres fois, il est plus long. Comme vous le voyez, on peut même parfois se retrouver quelques années plus tard avec un long métrage à défendre. Ça arrive. Ça m'est arrivé. J'avais en tête les grandes lignes du scénario dès 2000. Je suis allé voir Artémis, ils se sont tout de suite enthousiasmé pour le projet. Nous l'avons donc développé ensemble. La naissance du projet fut somme toute assez simple. En général, pour un film, c'est après que ça se complique. Quand on cherche à le concrétiser. Là, il faut s'accrocher! Et cela a pris quatre ans", confie Stefan Liberski.

Le paradis infernal
Le titre du film est assez énigmatique, mais le réalisateur apporte une explication : "J'aime la contradiction qu'il renferme. Il évoque l'idéal dont je parlais au début. Notre "paradis", celui de l'enfermement nanti, indifférent, consumériste , doit manifestement se défendre, non? On le voit tous les jours dans le journal. Même si ce n'est jamais dit, le Bunker désigne la maison où se déroulent " la fête terminale " (comme on dirait " la lutte finale) de la bande Deveau. C'est là aussi que Mimmo rencontre Laetitia. Aussi bien le titre a des résonnances bibliques. La tentation (Mimmo), le fruit défendu (Laetitia), le diable (John), le serpent (David)... On peut s'amuser avec ça. Attention, encore une fois, je ne veux pas dire que tous les nantis sont insensibes, bla bla bla. Simplement, il n'y a pas de paradis possible dans un bunker". Le titre du film reflète parfaitement l'ambiance et le résultat recherché par le réalisateur : "Ah oui ! En plus beau.".

Festival
Bunker paradise a obtenu le Bayard d'Or de la Meilleure Première Oeuvre et a clôturé le Festival International du Film Francophone de Namur le 30 septembre 2005.